La date de la prochaine élection présidentielle n'est pas encore connue mais la liste des potentiels candidats ne fait que s'allonger.
Samedi, c'est Paulette Missambo, présidente de l'Union nationale qui a été investie candidate de son parti. C'était lors d'un congrès organisé à Oyem, une ville située dans le nord du Gabon à la frontière avec le Cameroun et la Guinée équatoriale.
Entrée en musique, sous un tonnerre d'applaudissements, la mise en scène a été parfaite. Les congressistes ont investi Paulette Missambo comme candidate de leur parti, Union nationale, à la prochaine élection présidentielle. Puis la présidente a prononcé un discours d'acceptation. « J'accepte d'être la candidate de l'Union nationale. »
À la tête de l'Union nationale depuis 2021, Paulette Missambo est l'une des principales figures de la politique gabonaise, entrée en politique en 1990 pendant la conférence nationale qui avait consacré le retour au multipartisme. Formée au Gabon et en France, Paulette Missambo a longtemps été ministre sous Omar Bongo.
En 2009, elle avait claqué la porte du Parti démocratique gabonais, le PDG au pouvoir pour rejoindre l'opposition. Pour sa première candidature à une élection présidentielle, elle est convaincue qu'elle l'emportera. « En 2023, parce que nous allons gagner, le Gabon du désordre, des humiliations, des spoliations, des emprisonnements arbitraires doit cesser, doit disparaître. »
De son côté, Emmanuel Mve Mba, leader du Mouvement des volontaires des libertés (MCVL) a également choisi le nord du Gabon pour déclarer sa candidature. Il l'a fait lors d'un grand meeting dans la ville de Mitzic.