Pikine — Le champion de lutte et leader de l'écurie de Rock Energie, Modou Lo a salué, samedi à Pikine (banlieue de Dakar), le sacre de l'équipe nationale de football des moins de 17 ans en Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de la catégorie, estimant que ce succès constitue une confirmation des bonnes performances enregistrées par le football sénégalais.
Les Lionceaux des moins de 17 ans ont remporté vendredi en terre algérienne la finale de la Coupe d'Afrique des Nations de cette catégorie en battant le Maroc, sur le score de 2 buts à 1.
"Je félicite les U17. Nous avons vu les performances de nos Lions du football de toutes les catégories. Cette victoire confirme ces performances. Nous aussi, nous voulons de telles performances dans le secteur de la lutte. C'est notre principale activité. Nous devons enregistrer de telles performances", a indiqué Modou lo.
Le champion de lutte s'exprimait lors d'une conférence de presse, organisée à l'arène nationale à Pikine par des ténors et champions de lutte avec frappe qui sont dans l'association des lutteurs en activité.
La rencontre avec les journalistes fait suite à celle avec le président de la République, Macky Sall au palais de la République.
Par ailleurs le lutteur des Parcelles Assainies a invité les populations à « cultiver la paix et la stabilité pour continuer à remporter d'autres victoires ».
"Il faut savoir la valeur de la paix. C'est lorsque nous ne sommes plus en paix que nous réalisons sérieusement que sans la paix rien n'est possible. Nous avons entendu ce qui se passe ailleurs (...) le Sénégal est un pays de paix que nous avons hérité de nos anciens", a déclaré le lutteur Modou Lo chef de file de l'écurie Rock Energie.
Le champion a rappelé tout le succès que cette activité sportive lui a rapporté en termes de bien-être social.
"Nous sommes des lutteurs. Nous avons connu des succès avec la lutte. Nous entretenons nos familles avec cette lutte. Chacun est libre de choisir qui il veut, de supporter qui il veut, mais faisons-le dans le respect du choix de l'autre. On est libre de faire un choix, mais il faut aussi accepter que l'autre fasse librement son choix", a-t-il ajouté.
