L'auteure ivoirienne Charlotte Adjé a eu l'« heureuse » occasion de rencontrer ses lecteurs à la faveur du Sila 2023. Elle y était avec son roman "Elle croyait avoir rencontré l'amour", sa deuxième production littéraire, dans lequel elle aborde la question des relations amoureuses virtuelles, en dépeignant les risques que cela comporte.
« Ça a été une expérience très satisfaisante pour moi, une occasion d'échanger directement avec des étudiants et des lycéens au sujet des relations virtuelles que je traite dans mon livre. Je les ai sentis très captivés par le sujet, car c'est quelque chose qui cause des ennuis à pas mal de jeunes gens », s'est-elle félicitée.
En publiant ce roman, l'objectif de Charlotte Adjé était de tirer la sonnette d'alarme sur les pièges qui se trouvent derrière les écrans des smartphones et des ordinateurs. Et pour se faire bien comprendre, l'écrivaine a mis à contribution son expérience d'informaticienne acquise à Londres où elle a vécu pendant de longues années.
« En tant qu'informaticienne, j'ai essayé d'expliquer dans la première partie du livre les procédés utilisés par les gens pour attirer et arnaquer leurs victimes. J'y ai raconté aussi des témoignages de victimes. Ce livre, c'est surtout la sensibilisation aux dangers du monde virtuel », a-t-elle souligné.
Seydou Koné est un autre auteur qui s'est vu rapprocher de ses lecteurs grâce au Sila. Assez prolifique et engagé, mais pas très populaire comme son oncle Amadou Koné qui a écrit "Les frasques d'Ebinto", Seydou Koné, auteur de 11 livres, a profité de la tribune qui lui était offerte pour se faire connaître du public et partager ses idées.
« Il faut inciter les enfants à lire dès leur plus jeune âge. S'ils prennent vite cette habitude, ils grandiront avec et seront de bon citoyens cultivés et des ressources humaines de qualité pour notre pays », a-t-il suggéré.