Dix-sept disciplines. C'est finalement la décision finale du Comité International des Jeux des îles alors que Madagascar voulait inscrire vingt- huit au programme. On est ainsi revenu à un chiffre raisonnable qui correspond plus ou moins au standard des jeux depuis leur création en 1979.
Avec le gros retard pris par l'organisation en particulier au niveau des infrastructures, il fallait ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Qui trop embrasse mal étreint. Maintenant le plus dur reste à faire. C'est bien d'avoir dévoilé le logo des jeux meme s'il n'est qu'une pâle copie de ses prédécesseurs. L'imagination n'était visiblement pas au pouvoir. A ce que l'on sache, il n'aurait pas fait l'objet d'un concours comme il se doit, urgence étant. Histoire d'impliquer la population dans l'esprit des jeux.
On a le logo, on a une partie du matériel et une partie des athlètes se préparent à l'extérieur. C'est déjà ça mais ce n'est pas tout. Il ne faut pas crier victoire trop tôt. Une grosse partie des athlètes attend le début des regroupements alors qu'un chronogramme de la réhabilitation des infrastructures est toujours attendu. Autrement dit, il reste un gros morceau sans oublier l'organisation en général dans les différents départements qui est le plus difficile. Il ne suffit pas de dire qu'on a organisé les jeux deux fois que cette fois tout ira tout seul.
Et quand on se crée des problèmes inutiles comme la création d'une seconde fédération de karaté et de rugby, on se tire juste une balle dans les jambes. Comme la FKM et le Comité olympique Malgache ont este l'affaire devant le Tribunal arbitral du sport , on risque de se voir priver d'une douzième discipline. La règle est la même au niveau des fédérations internationales qui bannissent toute ingérence de l'Etat, on s'attire volontiers les projecteurs vers nous. Les faits divers risquent de se mêler à la fête et de la course aux médailles.