GENEVE — Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saïhi a mis en avant, dimanche à Genève, les efforts consentis par l'Algérie pour le développement et la modernisation du secteur de la Santé, en termes de moyens mobilisés ou de politique adoptée, et ce grâce à une série de réformes engagées dans ce secteur.
Présidant les travaux de la 59e session ordinaire du Conseil des ministres arabes de la Santé, tenue en marge des travaux de la 76e session de l'Assemblée mondiale de la Santé, M. Saïhi a passé en revue les efforts consentis par l'Algérie dans le domaine de la santé, à travers "la consécration du droit du citoyen à l'accès égal aux soins et à leur gratuité", grâce à une série de réformes engagées dans le système sanitaire.
A ce propos, M. Saïhi a insisté sur le principe de primauté "de la prévention, notamment en rapprochant les établissements de santé de proximité du citoyen, en les équipant d'appareils modernes au service de l'intérêt général et en accordant la priorité à l'élément humain dans le système de santé".
Il a, dans le même cadre, mis en avant le rôle de la numérisation dans le secteur de la Santé, ainsi que sa contribution à alléger la charge sur les établissements sanitaires, grâce au dossier électronique et à l'organisation de l'admission en consultation des patients au niveau des urgences".
Dans le cadre de la coopération arabe commune, le ministre de la Santé, en qualité de président de cette session, "veille à la poursuite de la coopération pour faire aboutir les décisions du Conseil des ministres arabes de la Santé et les mettre en oeuvre afin d'assurer la sécurité sanitaire des citoyens et une meilleure sensibilisation à la santé dans la région arabe".
M. Saïhi a, par ailleurs, salué l'activation du rôle des instances arabes du médicament et les conclusions de la dernière réunion tenue au Royaume d'Arabie saoudite.
Les travaux de la session du Conseil des ministres arabes de la Santé, tenue à Alger en mars dernier, ont été couronnés par un consensus autour de plusieurs questions dans le cadre de l'unification des efforts arabes de lutte contre les fléaux à travers l'échange d'expertises et d'expériences.
Les participants s'étaient également entendus sur la création d'instances de santé arabes à même de relancer l'action arabe commune en matière de santé, à l'instar de l'Agence arabe pour le développement de la santé, le Centre arabe de coopération et de recherche sur le VIH (tous deux basés en Algérie), l'Agence arabe du médicament et le Centre arabe de santé publique.