Cote d'Ivoire: Chaine de valeur lait - Sidi Touré s'imprègne du savoir-faire hollandais

Une touche hollandaise dans le Plan national de développement de la chaîne de valeur lait (PNADEC-Lait). Dans le cadre de ce projet, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, a séjourné récemment en Hollande pour s'imprégner du savoir-faire hollandais en matière de production laitière. Et affiner le cadre de collaboration technique et financier entre le ministère des ressources animales et halieutiques et Friesland Campina, le groupe hollandais spécialisé dans la production de lait.

Durant ce séjour hollandais, le ministre a pu s'enquérir d'un certain nombre de réalités qu'il a jugé utile dans le cadre des réformes à apporter pour le développement de la production laitière ivoirienne. Sidi Touré a donc pu échanger avec les dirigeants et partenaires de Friesland Campina ; visiter le siège de Friesland Campina, de fermes de vaches laitières, de l'usine de production du lait, d'Université et de laboratoires de contrôle de la qualité du lait et de santé animale.

Avec la direction générale de Friesland Campina, dirigée par Roel Van Neerboos, le ministre a présenté sa vision de développement de la filière lait en Côte d'Ivoire, matérialisé par un schéma présentant un modèle a expérimenter dans deux sites Nioroningué (Ouangolo) et Bouaké. Il a également présenté le centre d'application et de spécialisation dans les métiers de la chaine de valeur lait (CAS-LAIT) de Ouangolo qui est l'équivalent du NDEC de Friesland Campina, et sa stratégie d'intervention basée sur 4 grands axes que sont : l'amélioration de la productivité des élevages laitiers par la mise à disposition de bovins améliorés à haute performance laitière ; le renforcement des capacités techniques des acteurs (formation et équipement) ; l'installation et l'encadrement des bénéficiaires ; la promotion et la mise a marché.

Le ministre a par ailleurs, rassuré ses interlocuteurs sur les mesures à prendre pour faire face à « l'inadéquation de l'équipement, car les machines sont calibrées pour transformer uniquement du lait recombiné ; au coût élevé de la transformation du lait frais qui entraine un produit fini qui coûte excessivement cher ; à la quantité et la qualité insuffisantes du lait ; à la disponibilité du lait pour permettre le fonctionnement régulier de l'usine ».

En outre, Sidi Touré a visité plusieurs fermes et usines dans le secteur de la production laitière ainsi que des structures et laboratoire spécialisées dans le traitement des animaux en lien avec la production laitière.

« Ce fut un séjour fort enrichissant, meublé de rencontres, de visites de fermes et d'unité de production de lait et du campus laitier », a-t-il reconnu.

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