A la suite de la marche de l'opposition du 20 mai interdite par les pouvoirs publics, Nouvel élan, le parti de l'ancien Premier ministre, Adolphe Muzito, a dénoncé "une répression disproportionnée, barbare et sanglante inacceptable" de la part des forces de l'ordre.

Le parti Nouvel élan a condamné la complicité de certains agents de la police avec une certaine milice proche de l'Union sacrée et armée de machettes en pleine capitale. Dans un communique de presse rendu public, le 21 mai, il s'est insurgé contre les actes de violence des agents de la police sur des civils sans défense, particulièrement sur un mineur dont la vidéo est devenue virale sur la toile.

La formation politique d' Adolphe Muzito exige l'ouverture urgente d'une enquête indépendante afin de faire toute la lumière sur cette "répression sanglante et barbare", précisant: "Cette enquête devra également s'étendre sur la nature et les membres de la milice armée de machettes au moment où un phénomène analogue est observé dans la partie Est de la ville de Kinshasa avec la milice Mobondo".

Par ailleurs, au cours d'une conférence de presse tenue le 20 mai, Augustin Matata Ponyo, au nom de tous les leaders de l'opposition, avait accusé le régime Tshisekedi d'avoir voulu les éliminer physiquement lors de la marche.