Madagascar: IIE Arrondissement - Intrusion et vol chez Christine Razanamahasoa

Un ou des bandits ont fait irruption dans la maison de la présidente de l'Assemblée nationale Christine Razanamahasoa. Ils ont emporté son portable avec d'autres objets.

Christine Razanamahasoa, présidente de l'Assemblée nationale, et Marie Goulamaly, députée du district de Tsihombe sont sous les feux de la rampe depuis hier. Elles ont chacune perdu leur portable. La page Facebook assurant la communication de la Numéro un de la Chambre basse a annoncé la triste nouvelle vers 17h. Une heure plus tard, l'autre élue a publié : « je vous informe tous que mon téléphone a disparu. Il se peut que quelqu' un utilise mon compte Facebook et mon message privé vers vous. Une recherche est en cours ». Coïncidence ou pas, mensonge ou vérité, le mystère reste pour le moment entier. Ni l'heure exacte ni le nombre de malfaiteurs, et encore moins la façon dont ils ont réussi à se faufiler chez la présidente de l'Assemblée nationale, samedi soir, n'ont été précisés.

La police responsable du secteur n'a reçu aucune déclaration. La gendarmerie a appris que la brigade criminelle se serait occupée du constat, mais que nous n'avons pas eu une confirmation sérieuse. Selon le service de communication de la cheffe d'Institution, elle a perdu son téléphone contenant tous ses contacts, correspondances et confidences, un ordinateur bureautique comprenant un écran plat et une unité centrale, ainsi qu'un sac marron garni d'une somme. « Il est important de noter que les voleurs semblaient savoir ce qu'ils cherchaient, car toutes les informations personnelles du couple étaient stockées dans le téléphone. Toutes les entrées de la maison étaient intactes et ils n'ont rien pris à part ce qui a été mentionné. Ce genre de comportement est fermement condamné, on soupçonne une intention malveillante derrière ces actes », pouvons-nous lire dans le post.

Aucune effraction

Des bribes d'explications recueillies auprès d'une personne très proche de Christine Razanamahasoa révèlent qu'aucune effraction n'a été constatée. La présidente dormait à l'étage quand le(s) voleur(s) ont atterri dans son bureau au rez- de-chaussée où se trouvait son téléphone en chargement. Le bureau aurait été saccagé, alors que les occupants de la maison n'avaient rien entendu. La même interlocutrice reconnaît le fait que des gardes étaient censés être présents en permanence dans le domicile. Tout cela reste à ausculter dans l'enquête, d'après elle.

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