« Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique » est le thème de la 58ème Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement et la 49e Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (Fad). L’Assemblée a débuté ses travaux ce lundi 22 mai à Charm El Cheikh, en Egypte et se tiendra jusqu’au 26 mai 2023.
Selon les services de la BAD, ce thème offre l'occasion de discuter des défis auxquels l'Afrique est confrontée pour attirer les financements du secteur privé dans les investissements à faible intensité de carbone.
Il permettra également de débattre des politiques pratiques que les gouvernements peuvent mettre en œuvre pour éliminer ces goulets d'étranglement.
En a croire la même source, il s’agit de l’évènement le plus important du Groupe de la Banque qui réunit chaque année environ 3 000 participants, dont les principaux responsables des organismes de développement bilatéraux et multilatéraux, les universitaires de renom et les représentants des organisations non gouvernementales, de la société civile et du secteur privé.
Pour cette édition, les experts débattront des moyens de tirer parti d’instruments de financement innovants pour attirer les investissements climatiques privés en Afrique, nous apprends la presse africaine.
Etant un continent très peu industrialisé, l’Afrique a subit de plein fouet les conséquences du changement climatique. Au total, lit-on dans le même document, 1311 catastrophes liées à des conditions météorologiques extrêmes et au changement climatique ont été enregistrées sur le continent en 2020 et 2021, dont 99 inondations, 16 tempêtes, 14 sécheresses et 2 incendies de forêt, indique la BAD.
Ainsi, il est nécessaire que les dirigeants africains mettent en évidence l’idée d’une approche basée sur la mutualisation des ressources de développement au niveau régional, en s’appuyant sur des banques de développement multilatérales à caractère régional.
Ce qui pourrait favoriser une croissance plus inclusive et durable pour les pays en développement. D’où l’importance des Assemblées générales qui permettent aux acteurs de mutualiser les avantages du développement et de réduire les risques liés aux disparités économiques entre les pays.
Par conséquent, les médias africains indiquent que la lutte contre le changement climatique et la promotion d’une transition verte sont donc fondamentales pour le développement durable de l’Afrique. Mais cela nécessitera la mobilisation de ressources importantes.
Selon les Perspectives économiques africaines (Pea) 2022, entre 1 300 et 1 600 milliards d’USD sont nécessaires, sur la période 2020-2030, pour mettre en œuvre l’action climatique de l’Afrique telle qu’exprimée dans les Contributions déterminées au niveau national (Cdn) des pays.
Enfin, la banque, par l’envergure de ses interventions et le volume de ses investissements est la première institution multilatérale de financement du développement de l’Afrique, ainsi toutes ces questions seront discutées durant ces assises.