Le 10e congrès du Syndicat des employés et cadres de Banques, des Etablissements Financiers, des systèmes Financiers Décentralisés et des Assurances du Togo (SYNBANK) s'est tenu les vendredi et samedi derniers à son siège pour élire un nouveau bureau composé de 23 membres pour un mandat de 5 ans renouvelables une seule fois. Présidé par M. Baba Awoula Yati, ce nouveau bureau entend créer de nouveaux partenariats entre la SYNBANK et les institutions financières et oeuvrer pour un fort taux de bancarisation.
Le thème choisi pour ce 10e congrès ordinaire de la SYNBANK est « la digitalisation des processus : défis-opportunités sur l'emploi et la rentabilité des entreprises de notre corporation ». Ce congrès fut une occasion pour les syndicalistes d'apprécier, pendant ces deux jours les chemins parcourus durant ces dix dernières années et de mettre en place d'une certaine manière les fondations d'une nouvelle évolution syndicale. Pour ce faire les membres de ce syndicat ont décidés d'élire un nouveau bureau qui sera dirigé par quelqu'un qui pourra porter haut leurs doléances.
Ainsi le choix s'est posé sur M. Awouba Baba Yati, qui a été élu secrétaire général. Il compte avec l'appui de ses collaborateurs et membre de ce nouveau bureau défendre les intérêts de ses camarades. « Le premier projet qui nous tient à coeur est de pouvoir développer le partenariat. En second lieu, nous allons promouvoir le dialogue social... », A-t-il laissé entendre lorsqu'il a pris la parole.
S'adressant aux congressistes à l'entame des travaux, l'ancienne secrétaire générale de la SYNBANK, Mme Joséphine Patassé, avait indiqué qu'il existe encore beaucoup de défis liés à la digitalisation qui sont l'amélioration de la transformation digitale, de l'organisation de la structure du projet. Elle note également que le taux de bancarisation au Togo en 2021, s'établit à 30,09%. Pour ce qui est du taux d'assurance globale, il varie entre 20 et 30% sur la même période pour une population de huit millions. « Nous notons que notre pays est totalement couvert par des agences bancaires et des compagnies d'assurances et qui se partagent la même clientèle à des proportions diverses. Nous comprenons que nos institutions mettront des années pour atteindre le seuil de rentabilité.
Concomitamment, l'évolution de la technologie en la matière génère des coûts supplémentaires. Il est indispensable de faire une étude comparée entre les ouvertures des agences dans les localités non couvertes par des réseaux d'agences bancaires, de compagnies d'assurances et de l'installation des distributeurs automatique de billets par plusieurs banques dans une même localité que le majorité de la population n'utilise guère. Cette réticence est due à la faiblesse de la culture bancaire », a-t-elle déclarée.
Pour rappel, il s'agit du 10ème congrès ordinaire de cette organisation syndicale regroupant les employés et cadres du secteur bancaire au Togo.