Le directeur de la santé de la mère et de l'enfant, docteur Amadou Doucouré, a appelé, lundi, à Genève, à un accroissement des financements en vue d"'améliorer la santé reproductive maternelle, néonatale, infantile et de l'adolescent" au Sénégal.
"En vue d'améliorer la santé reproductive maternelle, néonatale, infantile et de l'adolescent, le Sénégal recommande d'accroître les ressources injectées à travers notamment des mécanismes de financement innovants", a-t-il déclaré, à l'Assemblée mondiale de la santé.
Il prenait part aux travaux de la commission relatifs au rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent 2016/ 2030.
Au regard des nouveaux engagements du pays et des cibles fixées à l'horizon 2030, le délégué du Sénégal a indiqué qu"il faut renforcer le Système d'information sanitaire afin d'assurer un meilleur suivi des tendances permettant de réajuster les stratégies au fur et à mesure d'une part et d'autre part renforcer les mécanismes de protection sociale à l'endroit des groupes les plus vulnérables pour accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle et la performance des indicateurs de la mère et de l'enfant ».
Le Dr Doucouré note que "d'importants progrès ont été réalisés par le Sénégal pour améliorer l'accès à des soins de qualité et à moindre coût, particulièrement des groupes les plus vulnérables que constituent les femmes, les nouveau-nés, les enfants et les adolescents".
Il a précisé qu'il s'agit de "la systématisation de la réalisation des audits des décès maternels et néonatals avec le renforcement de la gestion des urgences pédiatriques ; la mise en place de réseaux périnataux et Soins Obstétricaux et Néonataux d'Urgence, le repositionnement de la Planification Familiale, la mise en place d'un dispositif performant de prise en charge rapide des urgences depuis la communauté".
Ces actions, a notamment affirmé le directeur de la santé de la mère et de l'enfant, "sont des actions essentielles qu'entre autres les gouvernements et les partenaires peuvent soutenir davantage au niveau des Etats membres".
Il a rappelé que "la pandémie de COVID-19 a eu un impact négatif sur les programmes de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l'adolescent au Sénégal, mais la mise en oeuvre d'un plan de contingence a contribué à assurer la continuité des services".
La 76ème session de l'Assemblée mondiale de la santé se tient à Genève du 21 au 30 mai autour du thème : « 75 ans de l'OMS : sauver des vies, agir en faveur de la santé pour tous ».