10 kilomètres de voies à aménager et à réhabiliter. Ainsi se présente le projet d'aménagement et de réhabilitation des infrastructures de transport routier du Port autonome d'Abidjan dont la finalité est de contribuer à améliorer le trafic routier et à faciliter l'accès à la zone portuaire. Vendredi dernier, à la mairie de Port-Bouët, il a été présenté à la population de la commune balnéaire au cours d'une séance d'information et de consultation publique.
» Cette séance s'inscrit dans le cadre de l'information de la population sur le projet à réaliser. Comme ce sont des travaux routiers, cela va perturber, quelque peu, les activités des riverains, que ce soit les opérateurs économiques, de même que les populations. Il est important de leur indiquer les recours possibles en cas de besoin d'information, de réclamation ou même de plaintes », a introduit Paul Kanga, coordonnateur adjoint du Projet d'appui à la compétitivité du grand Abidjan (Pacoga).
Présentant le projet, Ouattara Francis, coordonnateur de projet à l'Ageroute, a indiqué que les travaux ont été répartis en deux lots. Le premier, d'une longueur de 5,7 km, concerne les voies 3 (carrefour du pont Houphouët-Boigny-boulevard du port), 10 (carrefour Tri Postal-rue du Canal) et 13 (rue du Canal). Les travaux consistent à réaliser des chaussées de 2 fois une voie de 3,5 m chacune, à déplacer les réseaux, à construire des ouvrages d'assainissement...
Quant au deuxième lot, il concerne également trois voies : Maersk-Siepba ; ceinture Unicao-parc Oic ; quartier Zimbabwe-boulevard Petit-Bassam-Vridi Cité. Soit un linéaire total de 4,4 km. On note les mêmes types de travaux que dans le lot 1.
Comme impacts négatifs des travaux, il a été fait cas de nuisances acoustiques et qualité de l'air, de risques d'accidents de la circulation, de perturbation du trafic routier, de risques de restriction d'accès des ménages et unités industrielles. Pour atténuer ces impacts, il est prévu, entre autres, la création de voies de déviation et la mise en place d'une circulation alternée, l'arrosage des voies circulées non bitumées.
A la suite de leurs différentes préoccupations, les populations ont été informées sur la procédure de gestion des plaintes et doléances. Notamment auprès de l'Ong VAP, la mission de contrôle, l'Ageroute et l'entreprise chargée des travaux AR Hourie.
Le directeur général de l'entreprise, Mahdi Nassar, a tenu à rassurer sur le respect des délais. Les différents chantiers doivent s'achever en février 2024.