L'accès dans la province du Kongo-Central a été refusé à Moise Katumbi ce mardi 23 mai par les forces de l'ordre. Le leader d'Ensemble pour la République est frappé par la décision du gouverneur de province lui demandant de décaler de 48 heures sa tournée dans cette province.
Dans sa correspondance, Guy Bandu, évoque des impératifs sécuritaires ces dernières semaines et l'insuffisance des effectifs policiers pour justifier sa décision.
Dans sa correspondance, en réponse à la lettre d'information sur la tournée du président national d'Ensemble pour la République, le gouverneur de province du Kongo-Central Guy Bandu Ndungidi, demande à Moïse Katumbi de reporter ses activités de 48 heures voir 72 heures, et ensuite, de les limiter en une seule journée et à un lieu déterminé.
Dans cette lettre, le chef de l'exécutif provincial du Kongo-Central motive sa décision par la situation sécuritaire très volatile dans la province ces dernières semaines, notamment « des cas d'infiltration dans le territoire de Madimba des éléments de la milice Mobondo, situation autour de laquelle tous les services de sécurité provinciaux sont mobilisés ».
Ce qui n'a pas plu à Moise Katumbi. Ce dernier a tenu à se rendre au Kongo-Central et a été bloqué par les forces de l'ordre au niveau de Mitendi, à la limite de la ville de Kinshasa et le territoire de Kasangulu.
Plusieurs sources affirment que la tribune construite pour accueillir le meeting prévu ce mardi de Moïse Katumbi à Mbanza Ngungu a été démoli cet avant-midi par la police.
Le coordonnateur provincial du parti Ensemble, Fiston Lutonadio, pour la République se dit indigné de la manière dont les décideurs ferment la porte à Moise Katumbi dans un des territoires de son pays.