Madagascar: Élections - Recommandations de la société civile à l'Assemblée nationale

La société civile a émis certaines recommandations à l'Assemblée nationale. Concernant le budget pour l'organisation de l'élection : la CENI a évoqué que la part financée par le gouvernement reste encore inconnue.

Y a-t-il vraiment, aujourd'hui, le budget nécessaire pour organiser une élection sérieuse ? L'élection est un processus conforme à la loi en vigueur et confirme la légitimité du Gouvernement et de toutes les Institutions, il n'est donc pas accepté que le Gouvernement ne sache pas, voire n'ait pas la pleine capacité d'organiser des élections. Il est du devoir et de l'autorité des députés à l'Assemblée nationale de dépenser le budget de l'État, ils sont donc incités à encourager l'exécutif à faire des suggestions d'amendements au budget actuel pour répondre à la nécessité d'organiser des élections justes et équitables.

Lourde tâche

À propos de la loi électorale, nous saluons la grande discussion menée par la CENI le 24 mars dernier avec les partenaires, à laquelle ont participé les politiques et les membres de l'Assemblée nationale et les Nations unies. Tous les acteurs ont été satisfaits car ils ont pu apporter des réformes, ils ont été notamment unanimes sur la nécessité d'améliorer le processus électoral. Après tout, il y a des articles de loi qui devraient être améliorés si nous voulons avoir des élections justes et amener le développement dans le pays.

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Même si cela aurait dû être fait l'année précédant l'année électorale, les revendications de la société civile continuent. Cette amélioration de la loi peut se faire lors de la première réunion ordinaire entre les deux Chambres du Parlement. « Vous, les députés, avez la lourde tâche d'aller de l'avant et de faire passer des suggestions d'amélioration afin que des élections équitables et propres puissent avoir lieu. De plus, dans le cadre de l'unité nationale, le gouvernement de transition ne peut plus être accepté. Au début de l'année 2024, nous avons besoin d'un président élu selon la loi en vigueur. Le cas échéant serait une violation de la Constitution. Et les dirigeants du pays et les Institutions devraient être les premiers à donner l'exemple dans la mise en oeuvre et le respect de la loi », estime la société civile.

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