Des problèmes sont survenus à la sous-station de la Jirama à Mandroseza et à la centrale hydroélectrique à Andekaleka. Les travaux de réparation sont en cours.
Frayeur chez des habitants de Mandroseza. Un bruit inhabituel les a secoués, dans la nuit du lundi, vers 22 heures. Beaucoup se sont mis à crier. « Ce n'était pas la détonation d'une arme à feu, mais quelque chose de plus fort. L'explosion a été assourdissante. J'avais très peur, car les secondes d'après, le courant a été coupé.
L'éclairage public s'est éteint. Alors que d'habitude, ces lampes restent allumées, même s'il y a un délestage. Je craignais un black-out, et que l'approvisionnement en électricité n'allait plus revenir, pendant un certain temps», témoigne une femme qui vit à Mandroseza. Finalement, le courant s'est rétabli trois heures après, dans ce quartier.
C'est un transformateur de tension qui a explosé dans la sous-station de la société de production et de distribution d'électricité et d'eau (Jirama) à Mandroseza. « Les techniciens sont en plein travaux de réparation. Ceux-ci peuvent générer une baisse de tension dans certains secteurs.
Nous présentons nos excuses auprès des usagers pour les désagréments que cela peut générer », publie la Jirama sur sa page Facebook. Des ménages qui n'utilisaient pas de stabilisateur se plaignaient, effectivement, de la destruction de leurs appareils électroménagers, hier.
Panne simultanée
Les problèmes de la Jirama s'empilent. Quelque temps avant cette explosion, une panne simultanée de trois groupes, s'est produite à la centrale hydroélectrique à Andekaleka. Cette panne a provoqué une première coupure de plusieurs minutes, dans la soirée du lundi. À peine le courant s'est rétabli, qu'une deuxième coupure a eu lieu suite à l'explosion du transformateur de tension.
Une légère accalmie a été, toutefois, observée dans le réseau interconnecté d'Antananarivo (Ria), hier, par rapport, à samedi, dimanche et lundi. Moins de quartiers ont été touchés par une panne de courant. Bien que d'autres ont encore supporté plusieurs heures de coupure, comme les habitants d'Itaosy, de Fenoarivo Alakamisy.
« Les travaux d'entretien des centrales thermiques se poursuivent. C'est la raison pour laquelle, il y a encore des coupures, au niveau de quelques quartiers », annonce la Jirama.