Dans une note livrée à la presse congolaise, l'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) a exprimé son désarroi face à la brutalisation de la journaliste Geonne Djokwa par les forces de l'ordre, le samedi 20 mai dernier, lors de la marche de l'Opposition à Kinshasa.
Confondue à une militante d'une des composantes organisatrices de cette invasion populaire, cette professionnelle des médias s'en est sortie avec des blessures.
«La consoeur n'était qu'une simple journaliste qui faisait son travail en couvrant la marche des opposants, autorisée par le Gouverneur de la ville de Kinshasa. Pour l'ACOFEPE, C'est une grave violation d'atteinte à l'intégrité physique et morale des journalistes », souligne cette organisation de professionnels des médias dans sa note d'indignation.
ACOFEPE demande ainsi aux autorités compétentes de pouvoir interpeller les agents de la police qui sont identifiés à travers cette courte vidéo larguée dans les réseaux sociaux.