Dakar — La Coordonnatrice résidente des Nations-unies au Sénégal, Aminata Maïga, a souligné, mercredi, l'importance de faire du transport aérien et de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) "un instrument puissant" pour "stimuler" la croissance économique et "renforcer" l'intégration régionale.
"Le transport aérien et la ZLECAF revêtent une grande importance pour l'intégration régionale africaine et la transformation structurelle des économies du continent", a indiqué, la coordonnatrice résidente des Nations-Unies au Sénégal, Aminata Maïga.
Elle s'exprimait lors d'une table ronde organisée en prélude à la Journée mondiale de l'Afrique prévue ce jeudi, sur le thème : »La ZLECAF et le marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA)". La journée coïncidera avec la commémoration des 60 ans de l'Unité africaine.
Selon elle, cette zone de libre échange peut être "un instrument puissant pour la promotion du commerce intra-africain, la création d'emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes".
Elle permettra également, a poursuivi Mme Maïga, de stimuler la croissance économique et de renforcer l'intégration régionale.
Aussi, estime la représentante du Secrétaire général des Nations-Unies au Sénégal, le transport aérien joue "un rôle crucial" dans la réalisation de l'agenda 2063 de l'UA.
De son côté, le représentant du ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération, le Colonel Moustapha Ngom, indique que le Sénégal "commencera les échanges dans le cadre de la ZLECAF dans les prochaines semaines ".
Il a soutenu que ces échanges peuvent constituer une "réelle opportunité" pour le continent africain.
M. Ngom a aussi rappelé, dans ce sens, les efforts faits par le Sénégal "pour moderniser son secteur des transports aériens avec notamment la construction d'un aéroport de classe internationale et la construction à l'intérieur du pays de nouveaux aéroports et aérodromes".
Pour l'ambassadeur du Gabon au Sénégal, Michel Régis Onanga Mamadou Ndiaye, l'objectif de cette table ronde est "de faire l'état des lieux de l'ensemble de ces processus en dynamique et recueillir les avis d'experts compétents et des diplomates".
Selon le doyen des ambassadeurs au Sénégal, le plus important est que les pays concernés puissent "rester sur la même voie en termes d'informations, de réflexions, de compétences que ceux qui sont dans les autres capitales".
Régis Onanga Mamadou Ndiaye estime que ces thématiques sont "étroitement liées" et sont "fondamentales pour le devenir du continent africain".