« Préservation de la biodiversité dans le bassin du Congo » l'Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), le ministère de l'Environnement et une délégation des services du gouvernement gabonais engagés aussi dans cette même lutte partagent depuis mercredi 24 mai à Kinshasa, leurs expériences respectives pour renforcer les mécanismes nationaux et régionaux contre la criminalité forestière et faunique.
Durant deux jours, grâce à un accompagnement de l'Office des Nations unies contre la drogue et les crimes (UNODC), la délégation gabonaise mettra à la disposition de la RDC ses approches, qui lui permettent de canaliser tous les revenus de sa flore et sa faune au profit de la nation.
Cet échange rentre dans le cadre du projet « Renforcement des aptitudes des cadres de lutte contre la corruption et appréhension de la corruption liée à la biodiversité, au changement climatique, à la paix et la sécurité en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs ».
Il s'appuie notamment sur l'étroite coopération établie entre l'Office des Nations unies contre la drogue et les crimes et l'APLC.
A l'issue de cet atelier, les participants seront sensibilisés sur les risques de corruption liés à l'exploitation forestière illégale.
Autre résultat attendu, c'est le renforcement de la coordination interservices dans le cadre de la lutte contre la criminalité forestière et la corruption ; le renforcement de la coopération bilatérale entre la République démocratique du Congo et le Gabon dans le cadre de la lutte contre la corruption liée à l'exploitation forestière et les flux financiers provenant des infractions forestières.
C'est donc à ce titre que l'ONUDC soutient des processus de gestion des risques de corruption au sein des autorités de gestion des espèces sauvages, des forêts et de la pêche.
Il renforce en plus les capacités à mener des investigations financières et développe des produits et des outils de connaissance.
Ce qui justifie son soutien dans les processus de gestion des risques de corruption dans les parcs nationaux des Virunga et de la Garamba.