L'Africa Investment Forum présente 1,475 milliard de dollars de transactions dans le domaine des énergies vertes et renouvelables lors des Assemblées annuelles 2023 de la Banque africaine de développement.
Le communiqué de presse qui donne l'information souligne que la réserve actuelle de l'Africa Investment Forum comprend 90 transactions évaluées à 62,9 milliards de dollars.
Il souligne que la manne présentée est le coût du financement de quatre projets d'énergie renouvelable et de développement durable.
La même source de préciser que les projets sélectionnés, qui proviennent de toutes les régions d'Afrique, sont issus de la réserve de projets de l'Africa Investment Forum.
A l'en croire, ces projets reflètent l'urgence croissante en Afrique, la région du monde la plus vulnérable aux changements climatiques, d'accélérer l'action climatique, notamment en comblant les déficits de financement par l'obtention d'une part toujours plus importante des capitaux mondiaux en faveur du continent.
Le reflet des nombreuses opportunités des projets verts en Afrique
De l'hydroélectricité au recyclage du plastique, les services de la BAD estiment que les projets verts offrent de nombreuses opportunités sur le continent.
A leur croire, les transactions comprenaient un projet hybride hydrogène/ammoniac en Afrique du Nord qui fournira 400 MW d'énergie renouvelable pour produire — sans émissions de CO2 — 183 tonnes d'hydrogène par jour pour générer quotidiennement 1 000 tonnes d'ammoniac vert par électrolyse.
L'institution internationale de préciser qu'un investissement supplémentaire de 27 millions de dollars est nécessaire pour que le projet devienne bancable.
La deuxième transaction, en Afrique de l'Ouest, est relative à un projet hydroélectrique de 27 MW qui a fait l'objet d'études de faisabilité. A en croire la même source, il a également recueilli le soutien financier de plusieurs entités internationales et agences multilatérales de développement.
Parmi les avantages prévus, notifie la BAD, cette transaction permettra de servir 700 000 ménages, de créer 600 emplois directs et indirects pendant la durée de vie du projet et de réduire les émissions de CO2 de 81 000 tonnes chaque année.
Avant d'ajouter que ce projet représente une augmentation de 10 % de la capacité totale de production d'électricité du pays.
S'en suit un projet d'expansion d'une entreprise de recyclage de plastique et de développement durable, d'une valeur de 73 millions de dollars, dans sept pays d'Afrique de l'Ouest, d'Afrique centrale et d'Afrique australe.
A en croire la BAD, ce projet promet d'importants avantages à savoir la création de 16 mille emplois ainsi que des opportunités pour 20 mille ramasseurs de déchets dans les pays ciblés.
La même source d'assurer que ce projet permettra également de détourner 214 mille tonnes de déchets plastiques des décharges et de réduire les émissions de carbone de 149 mille tonnes. Avant de préciser qu'actuellement, seuls 10% des plastiques sont recyclés en Afrique.
A cela s'ajoute un producteur indépendant d'énergie hydroélectrique d'Afrique australe de 440 millions de dollars qui produira 544 000 MWh/an d'énergie.
D'après la BAD, ce projet inclura également des éléments de distribution d'eau et de prévention des inondations.
Parmi les autres avantages, elle cita ainsi la création de 3 000 emplois dans le secteur de la construction jusqu'à l'achèvement du projet.
Avant de confier que les promoteurs de la transaction recherchent 12,5 millions de dollars pour finaliser la phase de développement du projet.