Les projets et programmes de protection sociale initiés par le gouvernement malgache continuent et se renforcent.
623 000 ménages répartis dans tous les districts du pays devraient bénéficier de « Ankohonana miatrika ». Il s'agit d'un des points qu'on peut retenir du rapport du gouvernement effectué par le Premier ministre, Christian Ntsay, devant l'Assemblée nationale, hier. A en croire le numéro Un du gouvernement, le projet constitue un moyen devant permettre aux foyers malgaches de faire face et d'être résilients aux chocs économiques.
Financé à hauteur de 50 millions de USD, le projet rentre dans le cadre des efforts du gouvernement dans l'extension et le renforcement de la couverture des programmes de filets sociaux de sécurité déjà existants. Ce, dans l'objectif de renforcer le système de protection sociale malgache ainsi que de promouvoir une plus grande résilience des foyers. L'intervention du Premier ministre a également permis de savoir que le pays comptabilise actuellement plus d'un million de bénéficiaires des programmes de filets sociaux de sécurité.
Bientôt
Un autre projet dénommé « projet de filets sociaux de sécurité et de résilience à Madagascar » devrait également débuter cette année si l'on se fie toujours au rapport du gouvernement présenté devant les députés. Ciblant plus de trois millions de personnes, soit 13% des ménages extrêmement pauvres des 23 régions, le projet est financé à hauteur de 250 millions de dollars par la Banque mondiale.
Il vise à assurer la continuité des programmes de filets de sécurité de base et de riposte aux crises qui affectent les ménages pauvres et vulnérables. Le projet devrait également permettre de fournir « des ressources pour une modeste augmentation de la couverture des programmes... ». On peut citer les : transferts monétaires pour le développement humain, les activités productives en espèces contre travail, les ripostes rapides et flexibles aux chocs et crises naturels, pandémiques ou économiques sur la base des déclarations des besoins des autorités nationales.