Congo-Brazzaville: Justice - Quinze magistrats installés dans le Niari

Le Conseil supérieur de la magistrature a installé, le 24 mai, des magistrats de la Cour d'appel et du tribunal de grande instance de Dolisie, dans la salle de conférences de la préfecture du Niari, tenant lieu des audiences solennelles.

Sous la supervision du premier président de la Cour suprême de la magistrature, Henri Bouka, quinze magistrats ont été installés au cours de deux audiences solennelles.

S'agissant de la Cour d'appel, elle a accueilli un président et un procureur général ainsi qu'un président de la Cour criminelle, un président de la chambre d'accusation, trois substituts du procureur et sept conseillers. Il convient de signaler que ces magistrats sont catégorisés en deux groupes : dix appartiennent au siège et quatre au parquet.

La Cour d'appel de Dolisie, précisons-le, exerce sa juridiction sur trois départements, à savoir le Niari, la Bouenza et la Lékoumou.

Quant au tribunal de grande instance de Dolisie, trois magistrats ont été installés. S'adressant à eux, le président de la Cour suprême a indiqué qu'un magistrat doit intégrer certaines valeurs ; celles de loyauté, de probité morale infinie et de correction morale.

« Le juge doit être l'expression de ce qu'il dit, c'est-à-dire de la vérité judiciaire. Partout où nous irons, nous porterons le même message du retour des valeurs magistrales, d'impartialité, de désintéressement, d'attachement à la justice équitable. La lutte contre la lenteur excessive inexpliquée », a fait savoir Henri Bouka.

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« La justice doit tenir compte de l'enjeu de chaque affaire. Il y a des affaires simples qu'on peut facilement juger dans les délais, par contre, les affaires complexes prennent du temps. Pour mieux les juger, il va falloir bien les étudier.

Mais ne trouvez pas là un prétexte pour allonger l'attente des justifiables. C'est ce qui fait qu'ils préfèrent les juges du quartier et les commissariats où la justice est vite rendue », a ajouté le premier président de la Cour suprême.

Par ailleurs, le bâtonnier de Pointe-Noire, Guillaume Bakoueté, a conseillé : « Ne vous fiez pas aux réticences qui peuvent révéler certaines insuffisances. Car nul ne peut avoir la prétention de disposer de la science infuse.

Ne soyez pas les fossoyeurs des libertés fondamentales, du respect de la loi. Soyez conduits, guidés, orientés dans vos faits et gestes. Piochez, puisez vos décisions au terme de la loi. Mettez hors de vos pensées, de vos projets la course effrénée d'enrichissement ».

Il sied de signaler que ces audiences solennelles ont connu la participation de plusieurs personnalités telles le procureur général, Théophile Mbitsi, les préfets du Niari et de la Bouenza.

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