L'épilogue du dossier de notification et mis en service des cadres et agents ayant réussi au concours des Structures Standards 2ème Vague et affectés au Secrétariat général de la Coopération Internationale suivant l'arrêté n°008 CAB.VPM/FP-MA-ISP/JPL du 27 janvier 2022 par le VPM Jean-Pierre Lihau est loin de connaître un dénouement total.
Et pour cause, trois directeurs à savoir : des Ressources Humaines (DRH), Administratif et Financier (DAF), et leur collègue de la Direction d'Archives, Nouvelle Technologie de l'information et de la Communication (DANTIC), tous trois des Structures Standards 2ème Vague, seraient mis à l'écart à l'instar de tous les autres cadres et agents qui sont notifiés ce jour, par le Secrétaire Général à la Coopération Internationale, a-t-on appris du président national du Syndicat « Transparence et justice Sociale (TJS en sigle) ».
Que se passe-t-il réellement à l'administration centrale de la Coopération Internationale ?
D'après le Syndicat TJS, le Secrétaire Général à la Coopération internationale s'évertuerait à remettre en cause l'Arrêté n°008 du VPM Jean-Pierre Lihau signé il y a de cela, une année et six mois.
Il notifie certains et laisse d'autres.
A en croire notre source, le SG à la C.I refuserait d'obtempérer aux ordres de ses chefs hiérarchiques en l'occurrence, les VPM Fonction Publique et son collègue VPM des Affaires étrangères.
Il s'est résolu à se cacher derrière son collègue de la Fonction Publique chargé des Actifs récemment affecté pour initier un Arrêté à la signature du VPM/Fonction Publique, portant mise en place.
Un des membres de la commission instituée pour ce travail, s'est confié au syndicat TJS pour relever que le but poursuivi par le SG Coopération Internationale serait de maintenir ses anciens collaborateurs en injectant quelques-uns issus du concours.
Plus rassurant que jamais, cette source serait d'avis que le patron de l'Administration de la Coopération Internationale milite dans ce sens de protéger son ancien Directeur des Services généraux et celui des Finances, fonctions pourtant rendues caduques par le Décret n°15/043 du 25 décembre 2015, portant fixation des cadres organiques des Structures Standards.
Dans le souci de ne pas induire le VPM/FP en erreur, le cabinet devra ouvrir l'oeil et se munir de l'Arrêté n°008 pour comparer les noms figurant sur le projet dudit arrêté initié par le SG Coopération internationale sous couvert de son collègue de la FP/Actifs, martèle le Syndicat TJS.
Non aux ennemis de la Réforme
Certains sont pour le changement en rapport avec la réforme de l'administration publique. D'autres par contre tiennent à remettre en cause le gros des efforts déjà amorcés et déployés par le gouvernement de la République et soutenue par la Banque Mondiale.
Comme on peut le remarquer, c'est depuis le 27 janvier 2022, que l'arrêté n°008 du VPM Lihau a été signé pour affecter des agents et cadres des Structures Standards dans différents secrétariats généraux : des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de la Coopération régionale, de l'Economie, de l'Energie, des Hydrocarbures, de la jeunesse, des Sports, des Mines, des Petites et Moyennes Entreprises et artisanats, des Postes, Télécommunication et Nouvelles Technologies de l'Information, de la Fonction publique...
Depuis lors, les agents et cadres concernés ont été raillés sur la mise en place de leurs anciennes administrations. Après plusieurs tractations, la quasi-totalité des Secrétaires généraux avaient exécuté la teneur dudit Arrêté et avaient notifié et mis en place les agents et cadres affectés sous leurs responsabilités. Tandis que les autres, (Affaires étrangères et Coopération Internationale) ont trainé les pieds.
Néanmoins, avec l'arrivée à la tête du nouveau Secrétaire général réformiste aux Affaires Etrangères, les choses sont allées très vite et les Agents et cadres ont été notifiés et mis en service.
En un mot comme en mille, le Syndicat TJS dit non au sabotage de la réforme de l'Administration publique, pour laquelle, d'énormes moyens matériels et financiers ont été dépensés.
Par cette même occasion, il réclame la notification et mis en service de trois directeurs ci-hauts cités que l'Administration centrale de la Coopération Internationale voudrait bien écarter de la liste.
«L'on ne se choisi pas des collaborateurs dans l'Administration, plutôt, faire le choix entre la méritocratie ou le favoritisme », fait remarquer TJS.