Organisée par LEGS-Africa en appui avec l'International Budget Partnership (IBP), qui est une organisation de la société civile américaine évoluant particulièrement sur tout ce qui est question budgétaire et qui a un programme traitant l'équité sociale, la deuxième édition de la rencontre nationale de la jeunesse (RNJ), s'est tenue ce jeudi 25 mai 2023, sous le thème :« Mieux taxer, pour mieux dépenser : une contribution des femmes et des jeunes ». Il s'agit en réalité, lors de cette rencontre, d'amener les jeunes à mieux comprendre les politiques fiscales.
Dans le cadre de sa mission de veille citoyenne et de redevabilité active pour la mobilisation des ressources domestiques en rapport avec les souverainetés, LEGS-Africa en appui avec l'International Budget Partnership (IBP) a organisé la deuxième édition de la rencontre nationale de la jeunesse. A cet effet, il a été abordé les questions relatives à l'équité fiscale et les dépenses sociales. « On a vu que les jeunes souvent ne maitrisent pas nécessairement tout ce qui touche à la fiscalité. Or, comme j'ai dit tout à l'heure, nous payons tous des taxes, nous payons des impôts de manière active ou de manière passive », a indiqué Bigué Marcelle Fall, coordonnatrice de la rencontre nationale de la jeunesse (RNJ).
Ainsi, souligne-t-elle, « on a jugé important d'amener les jeunes à se saisir de la question, à comprendre davantage, ce que sont la fiscalité, les politiques fiscales, les taxes, les impôts, à quoi servent toutes ces ressources que collecte l'Etat auprès des citoyens, et comment l'Etat redistribue ces ressources là, et comment ces ressources, lorsque bien gérées contribuent à l'amélioration de nos conditions de vie ».
A ce sens, « le rôle des jeunes et des femmes dans la fiscalité, c'est de s'informer, d'aller vers l'information, d'arriver à lever toutes les zones d'ombres et toutes les idées reçues et de partager l'information, pour amener l'Etat a mieux prendre en compte nos défis et nos enjeux dans l'élaboration des politiques fiscales », a relevé dans la foulée, la coordonnatrice de la Rencontre nationale de la jeunesse (RNJ).
A cet effet, plus de deux cent jeunes, issus de différentes couches de la société, particulièrement d'organisations de la société civile, d'organisations communautaires de base sont attendus. Revenant sur les raisons du choix porté sur les organisations de la société civile, Mme Bigué Fall a expliqué que c'est « pour avoir un impact beaucoup plus qualitatif. On aurait pu prendre des participations individuelles mais on s'est rendu compte à la suite de la première rencontre que les participations individuelles ne sont pas très impactantes.»