Le meilleur présent qui vaille pour le père des Belles lettres ivoiriennes et africaines. Baptiser le Palais de la Culture du prestigieux nom de Bernard Binlin Dadié. Et, le Séplou l'a fait.
Depuis plus d'une décennie. L'opinion continue d'appeler ce temple : « Palais de la Culture de Treichville ».
Sacrilège ! S'est écriée la fille de l'auteur de « Climbié ». Pour elle, il faut veiller à ce qu'on dise et écrive : « Palais de la Culture Bernard B. Dadié de Treichville ».
Rebaptiser un édifice public. Le nom d'origine prend toujours le pas sur la nouvelle dénomination.
Mais, le Séplou même le sait ! Le cadeau était empoisonné.
Si tant est qu'il voulait honorer notre icône de la Littérature. Normal ! Et s'il concevait, pour bâtir un édifice. De la fondation à l'inauguration. Simple, comme l'eau de roche. Et non faire une bute sur une ancienne.
Voilà ce que ça donne.