120 millions de personnes pratiquent la défécation à l'air libre en Afrique de l'Ouest et du Centre.
Cette pratique a des conséquences négatives sur la santé, sur la dignité et la protection des femmes et des enfants, ainsi que sur l'économie.
La plupart des pays font des progrès mais à un rythme trop lent pour suivre la croissance démographique.
Au Togo, 40% de la population pratiquerait la défécation à l'air libre. Et parfois plus. 50% dans la région des Plateaux et près de 67% dans les Savanes.
La Banque mondiale donne un chiffre de 45% au plan national (2020).
'Malgré les campagnes de sensibilisations et la construction de latrines publiques, il y a des poches de résistance', explique Hamidou Sani, responsable de la division assainissement de base au ministère de la Santé.
A l'horizon 2030 le pays espère mettre fin à ces mauvaises pratiques.
Le gouvernement ne cesse de renforcer les investissements dans les infrastructures sanitaires, ainsi que dans des programmes éducatifs pour changer les comportements et pour promouvoir une meilleure hygiène.