L'ONG ACAJ a récusé, vendredi 26 mai, la décision du ministre des ITPR, Alexis Gisaro, sur la suspension des travaux de modernisation de l'axe Mbuji-Mayi-Kananga.
Dans une correspondance adressée au gouverneur du Kasaï-Oriental, cette structure s'oppose à la délocalisation de l'entreprise égyptienne chargée de ces travaux, SAMCRETE vers le tronçon Mayi-Mpania Mutombo (Sankuru).
Le président de l'ACAJ, Georges Kapiamba a indiqué que l'axe routier choisi par ce ministre n'a pas été mentionné dans l'accord de partenariat avec le Fonds de promotion de l'industrie (FPI).
Il a regretté de constater que les politiques continuent à privilégier leurs intérêts égoïstes en lieu et place de ceux de la population, et surtout en violation des lois et procédures administratives en vigueur.
Georges Kapiamba a relevé que les populations congolaises et celles du Kasaï-Oriental ainsi que celles du Kasaï-Central ont droit aux routes aux standards internationaux.
« Au regard de ce qui est fait actuellement, l'ampleur que les travaux ont pris sur terrain, il n'est pas normal ou acceptable qu'il puisse mettre les bâtons dans les roues desdits travaux », a-t-il poursuivi.
L'ACAJ est d'avis que le retard d'exécution de ces travaux n'est pas dû à cette entreprise égyptienne mais plutôt aux difficultés d'acheminement des matériels depuis Lubumbashi par les trains de la SNCC.