Dakar — Le film de la réalisatrice franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy est absent du palmarès de la 76e édition du Festival international du film de Cannes (16-27 mai), dont la Palme d'or, la récompense suprême, a été décernée à Justine Triet pour le film français "Anatomie d'une chute".
Selon le site Internet de l'événement, le film tunisien "Les filles d'Olfa", de la réalisatrice Kaouther Ben Hania, l'autre représentante de l'Afrique dans la sélection officielle, a subi le même sort que le film sénégalais.
Après onze jours de festival, le jury dirigé par le réalisateur suédois Ruben Östlund a livré son palmarès, dans lequel ne figure aucune production cinématographique africaine.
Le cinéma africain s'est toutefois fait remarquer lors de cette édition du Festival de Cannes. Six films représentaient l'Afrique dans la section "Un certain regard".
Quatre d'entre eux ont remporté des prix. Il s'agit du film "Les Meutes", du réalisateur marocain Kamel Lazraq, lauréat du prix du Jury, de "Kadib Abyad" (La mère de tous les mensonges), de sa compatriote Asmae El Moudir, qui a obtenu le prix de la Mise en scène, du film soudanais "Goodbye Julia", lauréat du prix de la Liberté, et d"'Augure", du réalisateur Baloji Tshiani, de la République démocratique du Congo, auquel a été décerné le prix de la Nouvelle Voix.
Les films "Banel et Adama" et "Les filles d'Olfa" étaient dans la sélection officielle du 76e Festival de Cannes.