Ile Maurice: Affaire Vimen Sabapati - Des messages au coeur des dénonciations

Dans l'affidavit qu'il a déposé en cour, Vimen Sabapati, arrêté le 4 mai, affirme que déjà, en avril 2021, un policier, qui fait désormais partie de la Special Striking Team (SST), l'avait contacté après une fouille infructueuse de la brigade anti-drogue chez lui. Le policier lui avait dit que «bannla ti kapav plant enn revolver ek [twa]» et qu'il est la cible du régime actuel à cause de sa proximité avec l'ex-Premier ministre.

Sabapati affirme que ce même policier a déjà fait une fausse déclaration contre lui dans le passé. Par la suite, un autre policier lui a dit qu'il est dans le viseur du patron de la SST et qu'il fallait qu'il verse une «protection money».

Quelques semaines plus tard, un autre inspecteur de police lui a confié, selon ses dires toujours, que sur les cinq armes à feu retrouvées à Beaux-Songes en janvier 2021, deux ont été mises de côté. Ces conversations ont été enregistrées, mais il n'a pas voulu qu'elles soient diffusées. Avec toutes ces informations, Vimen Sabapati affirme que son arrestation par la SST est une conspiration et qu'il n'aura pas droit à un procès équitable si cette équipe se charge de l'affaire. Raison pour laquelle il demande à la cour d'ordonner à Anil Kumar Dip de confier l'enquête à une autre unité.

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