Afrique: Nasreddine - « Tant qu'il reste 90 minutes, tout est permis »

Malgré la défaite à domicile (1-2) face à l'USM Alger en manche aller de la finale de la Coupe de la Confédération TotalEnergies de la CAF, l'entraîneur des Young Africans croit toujours au sacre. Il espère pouvoir renverser la tendance samedi, à l'issue de la manche retour prévue le samedi 3 juin au Stade du 5 juillet à Alger.

Défaits 1-2 par l'USM Alger ce dimanche 28 mai 2023, à domicile, à l'occasion de la manche aller de la finale de la Coupe de la Confédération TotalEnergies de la CAF, les Young Africans ont compromis leurs chances de remporter le tout premier trophée continental de leur histoire. Le patron de l'encadrement technique de l'équipe tanzanienne reconnaît que la mission s'annonce difficile, samedi prochain au Stade du 5 juillet d'Alger, à l'occasion du match retour. « Quand on perd chez nous, la mission devient très difficile... Nous sommes une équipe qui joue à l'extérieur pour marquer, quelles que soient les conditions. », A-t-il admis en conférence de presse d'après-match.

Difficile mais pas impossible pour le technicien tunisien qui garde espoir, au regard de ce qu'il croit son équipe capable de réaliser aussi bien à domicile que loin de ses bases. « Il reste 90 minutes. Tant qu'il reste 90 minutes, tout est permis. Je ne peux pas promettre aux supporters que je vais revenir avec la Coupe, à 100%, non ! Mais je dis, on va se battre pour renverser la vapeur. Nous avons les moyens pour faire cela parce qu'on l'a déjà prouvé. Notre nature de jeu fait qu'on peut le faire. », A-t-il assuré.

Les statistiques enregistrées à l'issue de cette manche aller semblent aussi le conforter dans cet optimisme. « Aujourd'hui, on a vu que malgré le fait que l'USM Alger est très compacte sur le plan défensif, on a réussi à créer énormément d'occasions, près de 15 tirs cadrés, presque 62% de possession de balle face à une défense compacte et des joueurs très agressifs dans les duels et très engagés. Malgré cela, nous avons réussi à créer énormément d'occasions. Sur ces arguments-là, je me base pour vous dire que rien n'est fini. En plus de cela, nous avons la culture de marquer à l'extérieur. », a-t-il développé.

Et de conclure : « On peut prendre de but mais en tout cas, on va pour marquer, on n'aura rien à perdre, on y va pour jouer jusqu'au bout... J'ai de l'espoir, je crois qu'on peut faire quelque chose. Je crois pouvoir faire quelque chose mais bien entendu, je ne me base pas sur l'émotionnel en disant cela mais c'est des faits de matches, c'est des rapports de force et l'adversaire. »

Yanga devra s'imposer à Alger avec au moins deux buts d'avance ou alors avec un but d'avance s'il réussit à marquer plus de deux buts dans le match.

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