La cérémonie de graduation s'est déroulée le 27 mai courant dans le campus de God's ambassadors university institute (Gaui), sis au lieu-dit Titi garage, dans l'arrondissement de Yaoundé 5.
L'heure est à la satisfaction après cinq mois pleins de formation. Le 27 mai dernier, l'on a vu les 56 récipiendaires détendus, visiblement heureux de savoir qu'ils recevront le précieux sésame qui leur permettra d'être consultants des églises. Finie la page de crispation.
Alignés à la queue-leu-leu, les heureux élus en ordre alphabétique, avancent pour prendre chacun sa place dans la salle de la cérémonie de graduation, sanctuaire des ambassadeurs de Dieu où une messe inaugurale est célébrée pour la circonstance. Leurs familles, proches et connaissances leur réservent un standing ovation. Ils passent entre une haie d'honneur érigée par des serviteurs de l'église.
La salle est archicomble. Les présences le chancelier du Gaui, « le très révérend », Henri Yves Alain Eyoum ; l'invité d'honneur, Pépin Midi Noumana, et les membres du corps ecclésiastique rehaussent l'éclat de la cérémonie.
L'on note aussi la présence des nouveaux docteurs en théologie, Sara Stéphanie Makon, épse Eyoum, Adelaide Dang Borock épse Mougnol et Jean Pierre Mougnol ; fruits de cet institut, qui ont été magnifiés à leur tour. C'était le 8 avril dernier au cours de la cérémonie de graduation. Le culte de célébration est dit par le très révérend, Pépin Midi Noumana, qui n'a pas manqué au cours de l'homélie d'être à l'image de l'église, donc de l'institut qui les a formés.
Henri Yves Alain Eyoum a élevé des prières et a rappelé aux lauréats qui sont désormais aptes à travailler partout dans le monde. La cérémonie s'est terminée par des félicitations de l'assistance venue dans leur grande majorité avec des bouquets de fleurs.
« Nous avons bénéficié d'une très belle et intense formation. Nous avons été formés au module qui a constitué l'épine dorsale de cette formation », se réjouit Rev Marinette Nankap. Comme elle, tous les lauréats sont unanimes sur le fait que l'église n'est pas la Cour du roi Pétaud, encore moins un marché où l'on fait ce qu'on veut ; où l'on va et vient comme on veut. « L'église c'est comme une école où les règles sont strictes. Il faut des gens comme nous pour l'implémenter », a ajouté Marinette Nankap.
En ce qui concerne la formation proprement dite, la directrice de Gaui, la Rev. Dorette Viviane Yepgang, rappelle qu'elle a duré cinq mois. Il y a eu une partie théorique et une autre pratique. « Ils ont eu la science et les techniques qu'il faut pour être de bons gestionnaires et de bons administrateurs d'églises », a-t-elle déclaré. Il s'y est agi de la formation relative à la culture organisationnelle et à la labellisation de l'église.
Les différentes unités d'enseignements étant axées sur la raison d'être de l'église ; ses valeurs ; ses couleurs d'alliances ; son historicité ; sa personnalité ; son appel entre autres. Les prérequis qui ne tiennent pas compte des diplômes sont basés sur des croyances, notamment être serviteur établi de Dieu ; recevoir en soi un appel ; le désir de connaitre les choses qui concernent Dieu.
Pour décrocher le graal, les candidats sont passés par la phase décisive de soutenances. D'après la directrice, cette phase s'est étendue du 1er au 17 mai ; les lundis, mardis et samedis étant dédiés à cette épreuve. Le jury institué à cet effet a été composé de son président, « le très révérend », Henri Yves Alain Eyoum, la Rev, Dorette Viviane Yepgang, la Rev Sara Stéphanie Makon. Quatre à cinq candidats passaient par jour.