Afrique de l'Ouest: Forum de régulation des médias - La Guinée reçoit le Mali et le Burkina Faso, à Conakry

Un aperçu de la ville de Conakry

Les représentants des instances de régulation des médias de ces trois pays de l'Afrique de l'Ouest tous en transition, sont dans la capitale guinéenne pour un partage d'expérience de quelques jours.

Ce lundi 29 mai 2023, l'honneur est revenu au président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) de Guinée de recevoir dans un réceptif hôtelier de la place, son homologue de la HAC du Mali et celui du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso.

Les échanges se sont effectués devant des cadres de l'Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) Guinée. Pendant deux jours, les débats seront orientés vers des enjeux et les éventuels problèmes auxquels font face les médias dans l'exercice de leurs travail, surtout en ces périodes de transition dans lesquels vivent tous ces trois pays de la région ouest-africaine.

« Ce forum est un rendez-vous d'échange d'expériences qui nous permettra d'aboutir à des résultats positifs pour mieux gérer les problèmes qui se posent en matière de régulation de média, pendant cette période de transition dans nos trois pays», a confié Boubacar Yacine Diallo.

Durant ces deux jours, les débats seront entre autres axés entre autres : sur la protection des journalistes, la liberté de a presse en période de transition, le respect de l'éthique et de la déontologie. Sur ces points, ces cadres restent optimistes quant au changement de la donne.

« En espérant qu'au bout du compte, des résolutions utiles et pertinentes vont en découler, celles qui pourront être opérationnalisées dans chacun de nos trois pays. Étant donné que chacun a une expérience avec quelques singularités et qui peuvent toujours enrichir l'autre. C'est donc le but final de l'exercice», s'est exprimé le président de la HAC du Mali, Gaoussou Koulibaly.

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Pour le président du Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso, il est indispensable que ces trois pays aient des journalistes responsables.

« Une situation de crise humanitaire et sécuritaire, font qu'il est important qu'on ait une presse à la fois professionnelle et responsable pour éviter que leur activité ne fragilise encore nos pays. Et là-dessus, les régulateurs ont un rôle important à jouer auprès des autorités politiques et auprès des acteurs médiatique. Faire en sorte que l'activité de ces deux acteurs là puissent nous aider à sortir de ces transitions politique, mais aussi à faire face à ces défis sécuritaires et humanitaires auxquels nos pays font face», a indiqué à son tour, le Burkinabè Abdoul Aziz Bamago.

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