Le Collectif des syndicats des enseignants de l'ouest de la RDC, section du Kongo-Central, a revendiqué, dimanche 28 mai, l'uniformisation de la prime de brousse entre les enseignants des provinces et ceux de Kinshasa.
C'est l'une des revendications contenues dans son cahier des charges publié à l'issue de son assemblée générale, tenue dimanche à Matadi.
Pour les délégués des enseignants venus de tous les coins du Kongo-Central, le respect de ce cahier des charges est le gage d'une rentrée scolaire apaisée le 5 septembre 2023.
Le porte-parole de la Synergie des syndicats des enseignants du Kongo-Central, Simon Nsilulu, a expliqué à Radio Okapi le contenu de leur cahier des charges :
« Libérez la paie du mois de mai 2023, des arriérés de la prime réajustée de la gratuité d'août 2022 jusqu'en avril 2023. Payez les 50 000 francs augmentés prévus en avril. Uniformiser la prime de brousse de ceux des enseignants de la province à la hauteur des enseignants de Kinshasa. Donner des orientations précises de la gestion de contribution de 10 000 francs des enseignants versés à la CNSSAP(Ndlr caisse nationale de sécurité sociale de l'administration publique). Payer la prime des inspecteurs. Payer toutes les nouvelles unités de manière échelonnée, tel que prévu par l'addendum ».
Il a ajouté que le Gouvernement doit « libérer dès la paie de juillet 2023, le deuxième et le troisième palier de Bibua ; augmenter le frais de fonctionnement des écoles et bureaux gestionnaires comme prévu par l'addendum de Mbuela lodge ».
Pour la Synergie des syndicats des enseignants du Kongo-Central, si leurs revendications ne sont respectées, il y a risque de grève l'année scolaire prochaine.
« Le gouvernement congolais sera tenu seul responsable, qui mettra les enseignants dans une position de ne pas reprendre le travail le 05 septembre 2023, date prévue pour la rentrée scolaire », a déclaré son porte-parole, Simon Nsilulu.