Congo-Kinshasa: La société civile de Bukavu et Goma demande des mémoriaux pour les personnes mortes dans les conflits armés

La société civile forces vives de Bukavu(Sud-Kivu) et de Goma(Nord-Kivu) demande la construction des mémoriaux dans des villes et villages qui ont connu des massacres en République démocratique du Congo (RDC). C'est par exemple à Beni ville, Beni territoire, Kanyabayonga, Kishishe, Kanyola, Kasika, kwamouth, Yumbi, Ninja, Makobola, Mambasa et d'autres endroits.

Elle sollicite en même temps, la destruction des monuments qui, selon elle, falsifient l'histoire du Congo et la construction d'un musée national à Kinshasa en faveur des victimes des guerres à répétition en RDC.

Cette démarche s'inscrit dans la suite de leur campagne : « 8 millions des martyrs, 8 millions d'espoirs perdus, en mémoire de plus de 8 millions des congolais morts depuis 1993 », menée depuis quelques mois à Bukavu et Goma.

Le président Urbain de la société civile de Bukavu, Jackson Kalimba, explique le sens de cette démarche :

« Nous menons cette démarche dénommée 8 millions des martyrs, 8 millions d'espoirs perdus, en mémoire de plus de 8 millions des Congolais morts durant la guerre d'agression dans notre pays depuis 1993. Et également notre démarche vise qu'on puisse reconnaitre le travail de titan abattu par les officiers qui ont perdu leur vie sur le champ de bataille. C'est pour cela que nous avions demandé qu'on puisse ériger un grand monument au rond-point dit « Signers » dans la ville de Goma au nom du feu Colonel Mamadou Ndala, en mémoire de tous les militaires congolais qui ont perdu leurs vies sur le champ de bataille ».

La société civile des villes de Bukavu et Goma demandent également au Chef de l'Etat de « détruire les monuments que nous avons dans notre pays, qui falsifient notre histoire commune sur le territoire national ».

Elle envisage également une demarche tendant à « l'optique pouvant amener les Nations unies à reconnaitre nos morts ».

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.