Congo-Brazzaville: Transport routier - Former des Congolais à la conduite des véhicules poids lourds

L'ouverture d'un centre de formation en conduite des engins poids lourds figure parmi les priorités de l'actuelle équipe de la Direction générale de transports terrestres (DGTT). L'objectif de ce projet est d'initier les nationaux à un métier dominé par des conducteurs expatriés.

Le développement des infrastructures routières a suscité au Congo de l'intérêt pour le métier de conducteur des véhicules poids lourds qui font partie du décor routier. Mais le métier de chauffeur des gros camions est encore peu pratiqué des Congolais, tandis qu'il constitue une niche d'emplois et génère beaucoup d'avantages pour les professionnels.

Lancé depuis 2020, le projet de création du centre de formation vise à susciter à la fois de la vocation chez les jeunes congolais et professionnaliser les activités de la conduite des poids lourds. D'autres structures publiques ont déjà emboîté le pas, à l'instar du Fonds national d'appui à l'employabilité et à l'apprentissage (Fonea) qui a formé plusieurs dizaines de jeunes à la conduite des poids lourds et des engins de génie travaux.

Même si l'effectif est loin de satisfaire la demande des entreprises locales en quête des conducteurs, les autorités entendent poursuivre la formation et la promotion des sous-secteurs. Le Fonea et l'Ecole Génie travaux (EGT) ont même conclu une convention en vue de la formation de deux cents apprenants pour la conduite des engins de génie travaux et de poids lourds. Les bénéficiaires devraient être internés à l'EGT pendant au moins six mois, la période de leur formation.

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De renommée africaine, l'école EGT forme des officiers de la majorité des pays de la zone CFA. Elle dispose des équipements modernes lui permettant de fournir ses prestations. La présence lors du lancement du programme du ministre de l'Enseignement technique et professionnel de l'époque et actuellement en charge du Développement industriel, Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes, et de son collègue en charge de la Défense, Charles Richard Mondjo, prouve l'importance de ce secteur pourvoyeur d'emplois.

« Il s'agira plus de la pratique que de la théorie », avait affirmé le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes, précisant que les formations sont payantes. Autrement dit, l'EGT devrait facturer ses prestations qui sont payées par le Fonea à partir de la taxe unique sur les salaires, une imposition conçue pour financer l'apprentissage.

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