Jean-Pierre Lihau, Vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, a, de manière officiellen adhéré à l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti au pouvoir. Son adhésion a eu lieu dimanche 28 mai 2023, dans la cellule Coin-ti-coin dans la commune de Ngaliema. C'était en présence du secrétaire général de cette formation politique, Augustin Kabuya, et de quelques cadres et membres du parti.
En effet, son adhésion au sein du parti au pouvoir est certes un plus pour la réélection de Félix Tshisekedi en 2023. En effet, depuis sa traversée du PPRD de Joseph Kabila, le VPM Lihau est resté sans parti politique et, cela depuis 2021.
USN, bonne allure !
Il est clair, cependant, que l'Union sacrée de la Nation, cette méga plateforme politique fidèle à Félix Tshisekedi, qui ne jure que sur sa victoire à tous les niveaux à l'issue des joutes électorales qui, décidément, se pointent à l'horizon, est loin d'être dans la mauvaise allure. Tout s'est dessiné, selon bien d'observateurs, depuis le 29 avril dernier, à l'occasion de sa sortie officielle au stade de Martyrs de la pentecôte, où elle a drainé du monde. C'était alors, la première démonstration des forces de cette plateforme, dirigée par le quintus Bemba, Kabuya, Sama, Kamerhe et Mboso.
Cela, même si, faut-il le souligner, l'opposition, elle, ne dort pas sur ses lauriers. Depuis mars dernier, une sorte de bloc s'est érigé au sein de l'opposition, comme pour faire face à l'USN. Ce bloc, avec en son sein Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga, les quatre leaders, se positionnent comme un autre vent qui veut à tout prix signer la fin de ce régime par des élections démocratiques et crédibles.
En effet, les opposants intensifient depuis un certain temps des manifestations sur terrain pour notamment, contester non seulement un processus électoral qu'ils qualifient de "chaotique", mais aussi pour décrier la cherté de vie et l'insécurité à travers le pays.
A ce sens, une marche et un sit-in devant le bureau de la commission électorale nationale indépendante ont été organisés. Ces manifestations, quoique violemment réprimées, l'opposition ne compte pas abdiquer. Selon les sources proches de quatre leaders, une marche, un sit-in et un meeting sont prévus prochainement à Kinshasa.