Afrique de l'Est: Commission de l'océan Indien - Lancement du programme d'échanges d'expériences

Le 25 mai dernier, la Commission de l'océan Indien a lancé un programme d'échanges d'expériences destiné aux acteurs de gestion intégrée des zones côtières (GIZC) de la région.

Renforcer les capacités des acteurs de la gestion des zones côtières et marines des États membres de la commission de l'océan Indien. Tel est l'objectif principal du programme d'échanges d'expériences lancé dans le cadre du projet «Résilience des populations et des écosystèmes côtiers du Sud-Ouest de l'Océan indien (RECOS)». L'initiative entend capitaliser sur la réussite et l'enthousiasme suscités par le programme d'échanges d'expertises initié par le projet de Gestion durable des zones côtières de la COI (GDZCOI) de 2014 à 2018.

Comme le souligne Anfani Msoili, chargé de mission transition écologique et énergétique, tourisme et migrations de la COI, « il y a une demande latente pour des échanges et une réelle valeur ajoutée pour la diffusion des pratiques d'ingénierie visant à l'amélioration de la résilience des écosystèmes côtiers des pays de la COI ».

Le nouveau programme d'échanges d'expériences s'adresse à tout acteur de GIZC, ressortissant des Comores, Madagascar, Maurice ou Seychelles, ayant une implication directe dans une action liée aux thématiques du projet RECOS. Ces thématiques portent en particulier sur la gestion des aires marines protégées, les écosystèmes essentiels côtiers (mangroves et herbiers marins), le continuum terre-mer et l'éducation à l'environnement en zone côtière.

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Volontaire

« Contrairement aux formations classiques, ce programme s'oriente davantage vers le terrain, le transfert et l'application concrète de savoirs ayant déjà montré les bénéfices sur les plans environnementaux, socio-économiques et culturels », explique Elisa Piat, assistante au Programme d'échanges expériences du projet RECOS. En effet, le programme d'échanges apportera des éléments de cadrage en réponse aux demandes des acteurs de la zone côtière. Néanmoins, ce sont les acteurs eux-mêmes qui définiront la période, l'expertise et la thématique de l'échange demandées selon les problématiques rencontrées.

« Les demandes devront correspondre à de réels besoins d'expertise et de transfert de compétences auxquels les acteurs souhaitent répondre par une action concrète de terrain », ajoute Elisa Piat. Sur une base volontaire et partenariale, le candidat bénéficiera de l'expérience d'un pair dans la région. Les acteurs pourront partager leurs expériences en se rencontrant sur un site de démonstration, grâce à la prise en charge de l'ensemble des frais de déplacement.

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