Tunisie: Exposition de Wissem El Abed à Central Tunis - «Moi, après le déluge»

Cette nouvelle exposition dévoile un travail abondant et hétéroclite fait de la rencontre d'anciennes et de nouvelles oeuvres, où se croisent différentes techniques et autres supports et matériaux.

«Moi, après le déluge», c'est ainsi qu'a baptisé Wissem El Abed son travail réalisé dans le cadre du projet Pétrodinar, en partenariat avec le ministère des Affaires culturelles-programme du fonds d'encouragement à la création littéraire et artistique -- qu'il présentera, à partir de demain 1er juin, à Central Tunis (sis au 42, rue Ben Ghedhahem Tunis).

Wissem El Abed est né en 1977. Il est auteur, illustrateur et docteur en arts et sciences de l'art à la Sorbonne. Il interroge dans sa pratique les paradoxes du monde moderne. Ses oeuvres ont été exposées à plusieurs occasions lors d'expositions personnelles et collectives. Il a pris part, également, à de nombreuses foires internationales d'art contemporain.

Cette nouvelle exposition dévoile un travail abondant et hétéroclite fait de la rencontre d'anciennes et de nouvelles oeuvres, où se croisent différentes techniques et autres supports et matériaux.

L'artiste y raconte le mouvement, le changement et questionne la transformation des choses, celle en l'occurrence des oeuvres, des idées... Qu'elles soient intentionnelles orchestrées par l'artiste ou circonstencielles comme ce fut le cas lors d'une inondation (Déluge) de son atelier qui a altéré certaines de ses oeuvres, ces transmutations de la matière (moisissures, pigments effrités des peintures, etc, qu'il recueille et réintègre dans de nouvelles oeuvres), invitent le spectateur à réflechir sur le devenir de l'oeuvre et sur le processus créatif de l'artiste qui, parfois, doit composer avec l'incertain et le hasard.

«Une oeuvre «détruite» par une catastrophe naturelle, l'est-t-elle vraiment... ou est-elle recréée ? Face au potentiel infiniment évolutif d'une oeuvre, qui peut-être enrichie, retravaillée, recomposée, mille fois représentée... quand faut-il s'arrêter ?», s'interroge-t-on.

L'exposition se poursuivra jusqu'au 24 juin prochain.

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