Afrique Centrale: L'Angola prend des mesures importantes dans la lutte contre la corruption

Luanda — Le ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Marcy Lopes, a déclaré mercredi que l'Angola avait pris des mesures importantes dans la lutte contre la corruption, dans le cadre de profondes réformes de nature gouvernementale et législative.

Intervenant à la cérémonie d'ouverture de la Conférence régionale sur la lutte contre la corruption, qui réunit, à Luanda, les pays membres de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC), autour des priorités anti-corruption.

Marcy Lopes a informé, à l'occasion, que le Président João Lourenço a fait et continue de faire de la lutte contre la corruption l'un des aspects fondamentaux de sa gouvernance, initiant de profondes réformes au niveau gouvernemental et législatif, ainsi que la création de nouveaux services dédiés à lutter contre ce phénomène.

Il a souligné, en passant, le fait que dans tout le pays, durant la période du 18 avril au 18 mai de l'année en cours, la présentation du Projet de Stratégie Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (ENAPREC) et sa consultation publique correspondante.

Selon le ministre, avec l'approbation de l'ENAPREC, l'objectif est d'atteindre, entre autres objectifs, la réduction des taux de corruption en promouvant l'intégrité, la transparence et l'amélioration de la prestation de services dans les secteurs public et privé, la transparence dans la gestion des affaires publiques et l'implication des citoyens dans la prévention et la répression de la corruption.

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Marcy Lopes, qui s'exprimait au nom du Président de la République, João Lourenço, a souligné que la lutte contre la corruption n'est pas et ne doit pas être comprise comme quelque chose d'exclusif et orienté vers les titulaires de postes politiques à haute responsabilité.

"Au contraire, elle doit avoir une large portée pour atteindre à la fois le haut et le bas des services publics. Ce n'est qu'ainsi que nous aurons, en fait, une bonne gouvernance, un bon État et une bonne société", a souligné le ministre, pour qui la corruption est un mal qu'il faut prévenir, surveiller et combattre.

Il a appelé les pays de la région de la SADC à prendre des mesures pour, ensemble, relever le défi de la lutte contre la corruption de manière organisée, articulée et coopérative.

"Il est nécessaire que nous considérions tous la corruption comme l'une des principales causes d'entrave au développement des sociétés. Ce n'est qu'unis et coordonnés avec d'autres pays que nous surmonterons ce problème", a-t-il souligné.

Selon l'organisation, l'objectif de la conférence est de trouver un accord sur la feuille de route commune à tous les membres de la SADC, contenant un ensemble de recommandations et d'engagements pour la réalisation des priorités anti-corruption.

La conférence se concentre sur les domaines thématiques identifiés comme prioritaires pour la région de la SADC, à savoir la coordination nationale et régionale et les marchés publics.

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