Pour protéger l'écosystème, le Bureau national Ozone (Bno) de la Direction de l'environnement et des établissements classés (Deec), en partenariat avec le projet de Refroidissement respectueux de l'ozone et du climat en Afrique de l'Ouest et du Centre (Roca), est en croisade contre les émissions du secteur de la croissante de réfrigération et climatisation. Pour réussir leur mission et arriver à une transition verte, des journalistes sont invités à s'impliquer dans la lutte. C'est dans ce cadre qu'une rencontre s'est tenue hier, mardi 30 mai 2023, à Dakar, sur la question.
La dégradation de l'écosystème reste une préoccupation mondiale. Au Sénégal, les acteurs de la protection de l'environnement s'activent pour réduire les dégâts qui ont comme noms la sécheresse prolongée dans certaines zones, les tempêtes, les inondations. Des effets qui entrainent la faim, les déplacements, le chômage et la mort. Selon les acteurs de la lutte, ces ravages sont causés par la crise climatique dont l'un des grands facteurs demeure les émissions du secteur de croissante de réfrigération et climatisation.
Pour lutter contre ce fléau, le Bureau national ozone (Bno) de la Direction de l'environnement et des établissements classés (Deec), en partenariat avec le projet Pefroidissement respectueux de l'ozone et du climat en Afrique de l'Ouest et Centrale (Roca), a initié une rencontre avec la presse hier, mardi 30 mai 2023, à Dakar. L'objectif principal est de sensibiliser les médias sur l'importance cruciale de la lutte contre la crise climatique ainsi que les solutions technologiques innovantes en matière de refroidissement écologique dont la transition verte.
Pour docteur Abdoulaye Gaye, coordinateur du projet Refroidissement respectueux et du climat en Afrique de l'Ouest et Centrale (Roca), le refroidissement vert s'intéresse aux technologies vertes et l'ensemble des éléments n'ayant pas d'impact sur l'environnement c'est-à-dire qui ne détruisent pas la couche d'ozone et ne participent pas à l'effet de serre. «Nous promouvons, dans le cadre du projet, que les appareils de refroidissement soient des appareils sobres en énergie, tout en étant très performants sur le plan énergétique. Nous voulons que les appareils installés dans les bâtiments respectent les normes comme (celle) de réfrigérations», a-t-il fait comprendre.
Et de poursuivre : «les équipements de seconde main participent à l'augmentation des émissions, ils sont très énergétivores. Cela participe à l'émission du carbone produit par des centrales qui utilisent des énergies fossiles. Ce sont des émissions directes qui contribuent à l'augmentation de l'effet de serre. Sur la santé, le fait d'introduire ou d'éliminer les réfrigérants qui participent à la destruction de la couche d'ozone, nous permet de pouvoir limiter l'action de destruction de la couche d'ozone.»
Ibrahima Kane, conseiller à la Direction de l'environnement et des établissements classés (Deec) a, pour sa part, souligné que les effets de la destruction de la couche d'ozone sur la santé ont été mis en exergue depuis les années 1970 par les scientifiques. «Les cancers de la peau existent de manière naturelle, de même que les cataractes. Mais, quand il y a une diminution de la couche d'ozone, les rayonnements ultra-violets viennent sur terre de façon beaucoup plus intense», a-t-il avancé. Et d'attester : «pour la protection de la santé des populations, nous lançons des appels aux populations, en disant de prendre des produits de protections s'elles s'exposent au soleil surtout au bord des plages et porter des lunettes anti-UV. Ces rayonnements ultra-violets impactent notre système immunitaire, humain, animal et végétal dans les fins marines. Cela joue aussi sur notre production agricole ».