L'ancien Ministre de tourisme et des Affaires étrangères, Franck Mwe di Malila se dit préoccupé du sort de la République Démocratique du Congo, surtout par les contestations qui gravitent déjà autour du processus électoral en cours.
C'est au regard de cette problématique qu'il préconise la tenue d'un forum qu'il veut en format réduit, représentatif et court en termes de durée, sous la responsabilité du Chef de l'Etat en exercice et avec de bons offices des Nations Unies.
L'idée, à l'en croire, est de faire obtenir à la République Démocratique du Congo un minimum de consensus qui militera en faveur de la préservation à la fois de son unité et de la crédibilité des élections qui se profilent au mois de décembre 2023. Il s'agit donc, faut-il le souligner, d'aplanir toutes les divergences en cours dans le respect du délai constitutionnel.
Parmi ces divergences qu'il dit à même de porter atteinte à l'atterrissage en douceur des élections, l'ex-homme d'Etat en charge du tourisme pointe du doigt celles relatives à l'affichage des listes des électeurs et des résultats par bureau de vote, celles liées au délai du processus, celles en rapport avec l'équivoque que pose la Loi Tshiani, sans oublier celles ayant trait au besoin de l'impartialité de la Cour constitutionnelle.
Foi sur ses propos, il s'agit de sauver le pays de la crise de légitimité dans laquelle il est longtemps plongé ainsi que du chaos dans lequel il est jusqu'à l'heure actuelle en train de sombrer.
Franck Mwe trouve que les discussions au sein d'un forum à format réduit mais largement représentatif feront en sorte que les options qui en seront dégagées, avant leur validation par les institutions de la République, le soient de façon à la fois claire, précise et concise.
Somme toute, ce compatriote congolais vivant à l'étranger veut donc apporter sa part dans la résolution de la crise actuelle en vue d'une République Démocratique du Congo forte, unie et prospère.