Deven Nagalingum, porte-parole de la commission de l'administration régionale au Mouvement militant mauricien (MMM), a indiqué que «la démocratie a été assassinée avec le renvoi des élections municipales».
Deven Nagalingum, qui avait à ses côtés d'anciens Lords-maires, des maires et un président de conseil de district du MMM et qui était face à la presse, ce mercredi 31 mai, a estimé qu'il n'y aura pas de réforme électorale. «La vérité est que le Mouvement socialiste militant sait qu'il se dirige vers une large défaite et c'est pour cela qu'il a préféré ne pas organiser des élections municipales.»
Deven Nagalingum a fait ressortir que les collectivités locales ont besoin d'autonomie mais malheureusement, avec le gouvernement en place, toute décision est prise par le ministre des Collectivités locales. Il a cité l'intervention d'Ivan Collendavelloo lors des débats de la Local Government Act et quand ce membre du gouvernement a déclaré que pour renommer une rue par exemple, il fallait attendre le feu vert du ministère des Administrations régionales.
Le parlementaire du MMM a soutenu qu'avant qu'une décision ne soit prise pour l'organisation en simultané des élections générales et régionales, il faut qu'il y ait des discussions et une réflexion auprès de tous ceux concernés. «On se souvient que pour les dernières élections générales, dans certains cas, le décompte des voix s'est terminé à 2 heures. Imaginez maintenant si toutes ces élections se tiennent le même jour.»
Concernant la décision des conseillers municipaux de ne pas démissionner, Deven Nagalingum a souligné qu'il faut les écouter sur ce qu'ils ont à dire. Au sujet d'une action légale contre le renvoi des élections municipales, il a dit qu'il faut penser au timing car de tels procès prennent du temps.
