Le village de Durba est le principal centre économique des territoires de Watsa, de Faraje et Dungu (Haut-Uele). La population locale se désintéresse de plus en plus de l'agriculture au profit des mines, malgré un sol fertile.
Des initiatives locales sont menées par Kibali Gold, qui a créé un centre de formation en activités agropastorales.
Mais cela n'attire pas beaucoup les jeunes, intéressés plus par les mines ou le commerce des produits de première nécessité en provenance de l'Ouganda.
La bière ougandaise
Le coût de la vie est cher par rapport au pouvoir d'achat local.
Le sac de ciment coûte 16 USD, le bidon d'huile de Palme de 5 litres à 2 5000 francs congolais et le litre d'essence se négocie entre 3000 et 3500 francs congolais.
Les produits Bralima sont très rares sur le marché.
Il est difficile de les faire venir de Kisangani à cause du mauvais état de la route.
Les boissons les plus consommées proviennent soit de l'Ouganda ou alors de l'usine Brasimba à Beni.
Le shilling ougandais est facilement accepté par les commerçants locaux.
Mauvaise route
La route Aru, frontière avec l'Ouganda jusqu'à Durba, longue de plus de 140 kilomètres est la principale voie d'évacuation et d'approvisionnement des marchandises.
Ce qui révolte la Fédération des entreprises du Congo (FEC) locale est surtout la multiplicité des barrières illégales sur cette route. Celles-ci ont une incidence sur les prix, d'après Felly Ututu, président provincial de la FEC territoire de Watsa.