Les chefs d'Etat et ministres d'Afrique de l'Ouest ont affirmé leur engagement en faveur d'une accélération des investissements et des réformes pour rendre les engrais plus accessibles et plus abordables.
Une volonté exprimé mercredi lors d'une table ronde de haut niveau organisée conjointement par le gouvernement togolais, la Banque mondiale, et la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao)
L'adoption d'une feuille de route sur la santé des sols a également été approuvée par les délégations.
La table ronde a accueilli les présidents du Togo, du Niger et de Guinée Bissau.
'Sans vision, sans stratégie, les engrais passent bien vite d'une promesse de restauration des sols à la cause de leur détérioration' a ainsi déclaré Faure Gnassingbé.
'Face à ce besoin de trouver un juste équilibre, la planification et l'implication de l'État s'imposent. C'est pourquoi je suis favorable à une planification régionale. Comme l'illustre la Feuille de route présentée ce jour, notre vision doit être sous-régionale avant tout', a-t-il ajouté.
Une agriculture résiliente, porteuse de développement durable et créatrice d'emplois, c'est l'objectif ultime, a souligné Ousmane Daigna, le vice-président de la Banque mondiale, lui aussi présent à Lomé.
La Banque mondiale a annoncé 1,5 milliard de dollars supplémentaires dans le secteur de l'agriculture d'ici 2024 - passant de 4 milliards déjà engagés et en cours de mise en oeuvre à 5,5 milliards de dollars.
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* Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Tchad et Togo