La salle des banquets du palais de République où se tient, depuis 16h ce mercredi, la cérémonie officielle de lancement du Dialogue national a fait le plein.
Ministres, autorités de la République, dignitaires religieux, présidents de partis politiques, membres de la société civile, tous ont fait le déplacement pour prendre part à ces concertations lancées par le chef de l'Etat, Macky Sall.
Dans son discours d'ouverture, le président de la République a rappelé avoir appelé formulé dans son dernier message à Nation à l'occasion de la fête de l'indépendance et réitéré le jour de la Korité parce que « le "dissoo" (concertation, en langue wolof) fait partie de notre identité socio-culturelle ». C'est pourquoi, a-t-il dit, « j'ai érigé le dialogue en principe de gouvernance qui transcende le face-à-face pouvoir-opposition et intègre toutes les forces vives de la Nation. Parce que la vie nationale ne peut être monopolisée par le seul antagonisme politique au détriment d'autres priorités d'intérêt commun ».
Le chef de l'Etat a ajouté que les concertations nationales antérieures ont porté sur des domaines variés comme l'avenir de l'enseignement supérieur, la réforme des institutions à l'origine du référendum constitutionnel de mars 2016, qui a donné à l'Assemblée nationale de nouvelles prérogatives d'évaluation des politiques publiques.
De l'avis de Macky Sall, « le dialogue politique a permis la réforme du Code électoral dont l'élection des maires et les présidents de Conseil départemental au suffrage universel direct, du dialogue social, qui a donné naissance au Haut conseil du dialogue social, et tout récemment les concertations nationales sur la vie chère ».
« Aujourd'hui, le besoin de concertation est encore plus pressant alors que le monde entier continue de subir les conséquences de la pandémie Cod-19 et d'une guerre, dont personne ne peur personne ne peut prédire ni l'étendue », a déclaré le président de la République.