Congo-Brazzaville: Esthétique - Des jeunes formés à la valorisation du métier de maquilleur

Des jeunes filles et garçons venus de tous les arrondissements de Brazzaville ont été formés, le 30 mai, en esthétique dans la spécialité de maquillage afin de faire connaître le métier au Congo.

L'objectif de la formation est de valoriser le métier de maquillage moins connu. La première édition « Master class » a été organisée par la promotrice du studio Lanioche Make-up Académie, Déo Gracias Mouyeni Bouanga, en présence du directeur de l'employabilité, Jufferson Balossa. Elle a porté sur l'initiation au maquillage professionnel, le démo maquillage, l'art du contouring make-up.

Les apprenants ont été sélectionnés via les réseaux sociaux à partir desquels les jeunes évoluant dans le domaine de l'esthétique ont manifesté le besoin d'apprentissage.

Déo Gracias Mouyeni Bouanga a souligné, dans sa présentation, l'importance des couleurs tout en jouant sur les nuances, la clarté et les zones obscures en gommant pour mettre en avant ou camoufler certaines zones du visage d'une jeune apprenante .

Elle a démontré sa maîtrise des différentes morphologies : le visage, les yeux et la bouche en utilisant la théorie du maquillage, notamment la colorie, le tamponnage et le contouring, la technique de base de tous les maquillages ainsi que le strobing, une technique pour donner plus d'effets lumineux.

La promotrice du studio Lanoiche Make-up Académie a rappelé aux maquilleurs les exigences techniques d'un bon maquillage qui ne reposent pas seulement sur les produits. Selon elle, le maquilleur ne doit pas dénaturer la personne ni imposer à son client. Il doit, au contraire, coopérer avec ce dernier tout en se faisant aider par son assistant dans l'utilisation du matériel, a-t-elle dit.

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Par ailleurs, elle a indiqué aux maquilleurs que leur trousse de maquillage doit répondre à leurs besoins, envies ainsi qu'à leurs goûts. "C'est du sur-mesure car le maquilleur n'est pas obligé d'avoir tous les produits", a dit Déo Gracias Mouyeni Bouanga. Toutefois, le souhait du pouvoir public a été de l'accompagner en vue d'organiser des formations de ce genre pour inciter les jeunes à se spécialiser dans le métier.

Le directeur de l'employabilité, Jufferson Balossa, a félicité l'initiative du studio Lanioche Make-up Académie. Selon lui, la formation vient tant soit peu conscientiser les jeunes dans les métiers rares qui permettront dans l'avenir d'avoir une main-d'oeuvre qualifiée au pays.

Dans la salle, le regard resplendissant des jeunes laissait lire l'envie d'apprentidre. A cet effet, ils ont pris connaissance des différents produits de teint, lèvres et des yeux. Les apprenants ont également visité des stands d'exposition-vente.

La maquilleuse Ariane Kiyoudi, participante à la formation, a exprimé sa satisfaction d'avoir ajouté un plus à son métier. " La démonstration du contouring Make-up me posait des difficultés, avec cette formation je crois être en mesure de le pratiquer avec mes clients. Le métier de maquilleur est comme tout autre. Aujourd'hui, je gagne ma vie après avoir appris l'esthétique. Je demande aux jeunes praticiens de ne pas croiser les bras ni de se sous-estimer », a-t-elle encouragé.

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