48 heures après l'interpellation du conseiller spécial du leader de Ensemble pour la République, le ton monte au sein du microcosme politique congolais. Outre les manifestations de rue enregistrées notamment, à Lubumbashi et à Kindu, les quatre leaders de l'opposition, à savoir : Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Augustin Matata Ponyo et Martin Fayulu, ont signé conjointement un communiqué dans lequel ils exigent la libération de Salomon Idi Kalonda. Il a été arrêté depuis mardi 30 mai dernier par les services de sécurité à l'aéroport international de Ndjili.
Le quatuor déplore ce qu'il considère comme une « propension dangereuse au totalitarisme ». Dans ledit communiqué, il indique : "Nous, candidats à l'élection présidentielle prochaine, avons appris avec regret l'enlèvement brutal de Monsieur Salomon Kalonda Della, Conseiller spécial de M. Moïse Katumbi Chapwe, Président de Ensemble pour la République, sur le tarmac de l'aéroport international de Ndjili par les éléments de la Garde Républicaine, alors qu'il s'apprêtait à embarquer à bord d'un avion à destination de Lubumbashi".
Et d'ajouter : "Nous observons que les violences physiques subies et les arrestations arbitraires actuelles opérées dans les rangs des quatre partis de l'opposition politique (ECiDé, Ensemble pour la République, Envol et LGD) procèdent des actions manifestement suscitées par un énervement du régime de M. Tshisekedi, suite aux manifestations fortes contre la vie chère, l'insécurité généralisée dans le pays et la balkanisation ainsi que le processus électoral chaotique ayant entrainé une adhésion populaire massive". Ci-après, leur communiqué.