L'ONG Association africaine des droits de l'homme (ASADHO) a demandé, mercredi 31 mai, au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, de faire garantir la tenue d'un procès équitable dans l'affaire de Fortunat Biselele, ancien conseiller privé du Chef de l'Etat.
Au cours d'une conférence de presse animée mercredi à Kinshasa, l'Association africaine de défense des droits de l'homme a peint un tableau sombre de la situation du détenu : privé des soins de santé, extrait de force de l'hôpital pour la prison, privé de toute visite familiale en violation de la Constitution.
Selon Jean-Claude Katende, président de l'ASADHO, il s'agit d'un « acharnement sur un prisonnier politique qu'on accuse gratuitement d'intelligence avec l'ennemi de la RDC ».
« Au procureur général près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe d'instruire le magistrat qui couvre les audiences dans le dossier opposant le ministère public à M. Biselele de mettre fin à toute discrimination et parti pris à son égard. A la communauté internationale de rappeler aux autorités de la République démocratique du Congo leurs engagements relatifs aux droits fondamentaux », recommande Jean-Claude Katende.