Pour sa septième finale dans la compétition, le club andalou a disposé de la Roma aux tirs au but (1-1, 4-1 t.a.b) et remporte donc sa septième C3 dans son histoire. Synonyme de qualification pour la prochaine Ligue des champions.
Sept sur sept. Séville ne tremble jamais en Ligue Europa. Pour sa septième finale dans la compétition, le club andalou a disposé de la Roma aux tirs au but (1-1, 4-1 t.a.b) à Budapest et remporte donc sa septième C3 dans son histoire. Synonyme de qualification pour la prochaine Ligue des champions.
Dans cette finale âpre, ce sont les Romains qui ont pris le meilleur départ. Après une longue phase d'observation et une première opportunité pour Spinazzola (11e), c'est Dybala qui a frappé. Avec seulement 32 minutes de temps de jeu en mai, l'Argentin a fait son retour au meilleur moment.
Lancé par Mancini, il a parfaitement ajusté Bounou d'une frappe croisée du gauche (0-1, 34e). Malmenés, les Sévillans donnaient enfin signe de vie avant la pause avec un pétard de Rakitic qui terminait sur le poteau de Rui Patricio.
Et Séville revenait en seconde période avec une autre mentalité. Plus déterminés avec les entrées de Lamela et Suso, les Andalous recollaient immédiatement grâce à un c.s.c de Mancini suite à un centre de Jesus Navas (1-1, 55e). Cela eut le mérite de réveiller la Roma.
Sur coup franc, après une remise d'Ibanez, Abraham butait à bout portant sur Bounou (67e). Imité quelques minutes plus tard par Belotti (84e). Les deux équipes filaient alors en prolongation. Deux périodes ternes marquées par la barre transversale de Smalling au bout du temps additionnel (120e+10).
La décision s'est donc faite aux tirs au but et à ce jeu-là, les Sévillans ont été parfaits. Ocampos, Lamela, Rakitic et Montiel ont marqué alors que Mancini a tiré sur Bounou et qu'Ibanez a trouvé le poteau. Première défaite en finale européenne pour José Mourinho, rappelle LeFigaro.