«Nous voudrions juste rappeler que la réparation de l'injustice subie par Karim Wade et ses compagnons d'infortune ne relève pas d'une affaire d'éligibilité ou d'une question électorale.
Il s'agit d'une question d'honneur, de dignité et de justice. Il s'agit également et surtout de faire honorer à notre pays ses engagements internationaux et corriger certaines erreurs judiciaires consacrées par plus de 15 décisions de justices internationale et étrangère», a fait savoir la députée Nafissatou Diallo lors de la cérémonie de lancement du dialogue national.
Elle parlait au nom du Parti démocratique sénégalais (PDS). «Au plan politique, nous demandons l'audit contradictoire du fichier électoral par l'Union européenne, les Etats-Unis, l'Union africaine selon les termes de référence arrêtés dans un commun accord par l'opposition et le pouvoir, l'organisation des élections par une personnalité indépendante, impartiale et consensuelle, la suppression ou une réforme approfondie du parrainage», a indiqué Nafissatou Diallo.
Elle est revenue sur les raisons de leur participation au dialogue : «compte tenu du contexte national de grave crise que traverse notre pays, nous avons finalement accepté de participer à cette cérémonie de lancement du dialogue national mais regrettons qu'à ce jour, Monsieur le Président, nous ne disposions d'aucun ordre du jour, d'aucune feuille de route et ne connaissions pas les modalités d'organisation de ce dialogue».