L'histoire de viol et de pédophilie répétitifs portant sur plus de 27 filles mineures à Touba, qui défraie la chronique depuis quelques jours, interpelle plus d'un.
L'une des organisations à dénoncer ces faits, l'Association des Juristes Sénégalaises (AJS), dénonce et condamne ces atteintes à l'intégrité physique de ces mineures. «L'Association des Juristes Sénégalaises (AJS) dénonce et condamne vigoureusement cette violence ; elle interpelle nos autorités pour plus de rigueur et de diligence dans le traitement de ce dossier afin que justice soit rendue pour ces victimes innocentes», a réagi l'AJS, dans communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien.
Pour l'AJS, «Les récents faits de viol et de pédophilie répétitifs portant sur plus de vingt-sept (27) filles mineures âgées respectivement de 06 à 16 ans, nous interpelle au plus haut niveau, en tant qu'organisation de promotion et de protection des droits humains, particulièrement ceux des femmes et des enfants». Elle rappelle que «Cette situation plus que déplorable trois (3) ans après l'adoption de la loi 2020-05 du 10 janvier 2020, modifiant la loi 65-60 du 21 juillet 1965 du Code pénal portant criminalisation du viol et de la pédophilie nous replonge dans le contexte de son adoption».
Le cadre où sont commises ces infractions interpelle aussi l'Association des Juristes Sénégalaises. «Aujourd'hui ces faits gravissimes sur des enfants devant bénéficier de la protection de la loi vont à l'encontre de leurs intérêts supérieurs. Le cadre où ils se sont produits nous interpelle plus car, si le droit à l'éducation est essentiel pour assurer un avenir à tous les enfants, encore faudrait-il qu'il soit dispensé dans un environnement propice, sécurisé, respectueux du droit à l'intégrité physique morale et à la dignité de l'enfant», souligne l'AJS.